Quelle différence y a-t-il entre votre vieille mère qui se plaint que vous l’appeliez pas assez et la putaclick Instagram de base ?
Il est courant que des hommes se plaignent d’à quel point leur compagne, ou certaines femmes de leur entourage, réclament en permanence de l’attention. L’attention whore est souvent perçue comme un être vil, ou, à tout le moins, insupportable. Une fille tellement peu sûre d’elle, tellement vide intérieurement, qu’elle ne saurait se nourrir que du regard des autres. Pour autant, y a-t-il réellement une différence entre celle-ci et toutes les autres ?
Après tout, elles sont nombreuses à réclamer votre attention : votre mère, qui vous fera la gueule (ou vous fera savoir qu’elle est triste) si vous ne l’appelez pas au moins une fois par semaine, même si vous n’avez rien de précis à lui dire ; votre collègue de bureau, qui, tout en fuyant les marques d’attention trop envahissantes, qu’elle considérera comme du harcèlement, s’estimera injustement ignorée, voire psychologiquement tourmentée, si vous ne lui accordez pas un minimum d’attention chaque jour ; votre copine ou votre épouse, qui prendra mal le fait que vous ne remarquiez pas ses nouvelles boucles d’oreille du premier coup d’œil. Et ainsi de suite. Toutes ne sont pas également douées pour cela, et certaines retiennent votre attention plus que d’autres, ou ont besoin d’en percevoir davantage mais toutes, à un degré ou à un autre, la recherchent.
Bien évidemment, les hommes aussi (ou, en tout cas, certains hommes) apprécient de se trouver au centre de l’attention. C’est même l’un des aspects essentiels des Lois du Pouvoir. Mais il existe une différence fondamentale entre les sexes, les femmes recherchant l’attention pour des raisons et d’une manière très différentes de celles des hommes.
Des comportements marqués dès l’enfance

Et cela commence tôt : dès le plus jeune âge, les petites filles et les petits garçons ont, vis-à-vis des autres, des comportements différents. Là où les petits garçons cherchent une attention-récompense (ils veulent briller par leurs exploits pour obtenir de l’attention), les petites filles cherchent une attention-sécurité (elles ont besoin d’un certain degré d’attention pour se sentir capables de briller).
Alors que les petits garçons, dans leurs conflits avec les autres, recourent à des méthodes d’agressivité directe (bagarre, conflit ouvert, engueulade…), les petites filles recourent à des méthodes d’agressivité indirecte (manipulation, ragots, rumeurs…). Les petites filles demandent de l’aide là où les petits garçons cherchent à se débrouiller seuls, puis à exiger de l’admiration. Les petites filles assurent leur domination sur les autres en faisant appel aux règlements et aux lois internes du groupe (bien obéir à la maîtresse, obtenir de bonnes notes, etc.) là où les petits garçons cherchent le statut par des moyens plus directs et égoïstes (se faire remarquer, chahuter, être le pitre de la classe, exceller dans un domaine spécifique…).
Il est parfaitement normal que les enfants cherchent à obtenir de l’attention : c’est même vital. Que ce soit dans la tribu préhistorique ou dans nos sociétés urbaines, l’enfant est incapable de subvenir lui-même à ses besoins. L’enfant à qui personne ne fait attention est donc un enfant en danger. Et chacun des deux sexes attire l’attention des adultes en faisant valoir des qualités qui feront de lui, plus tard, un membre productif et utile du clan : le petit garçon en montrant, par ses capacités, qu’il sera un bon chasseur, un bon travailleur ou un bon soldat; la petite fille en montrant, par ses talents sociaux et sa soumission aux règles, qu’elle sera à même de contribuer à la pérennité de la tribu.
De ce point de vue, le fait que les filles réclament (et obtiennent) davantage d’attention que les garçons est également très compréhensible : adultes, elles disposeront de capacités physiques inférieures à celles de leurs frères, et connaîtront (grossesse, allaitement) des périodes de grande vulnérabilité : il est donc vital pour elles d’apprendre, dès leur plus jeune âge, à attirer l’attention sur elles et à faire en sorte de profiter de la solidarité du groupe et/ou de la protection des puissants de la tribu.
Jeux et affrontements
Les petits garçons s’affrontent le plus souvent dans le domaine physique et matériel : ils veulent être meilleurs au foot que les autres, avoir de meilleures notes, une plus grosse épée en plastique, et ainsi de suite. Leurs concurrences se placent généralement dans le domaine du mesurable, du perceptible. Et quand ils en viennent à l’affrontement, leurs oppositions sont également perceptibles : torgnoles, cris, engueulades diverses.
Bien que les petites filles soient absolument capables d’en venir elles aussi aux coups (tout comme certains petits garçons sont parfaitement capables d’avoir recours à la manipulation), il est bien plus fréquent qu’elles s’affrontent dans d’autres domaines, souvent moins mesurables et plus subtils que ceux des garçons : ainsi chercheront-elles l’approbation ou l’attention des filles de leur groupe, de la maîtresse, de maman. Deux petites filles peuvent très bien passer une année scolaire entière à se détester, sans jamais en venir à la moindre violence physique directe ; en revanche, elles passeront beaucoup de temps à dire du mal l’une de l’autre.
Les cercles de l’attention
Pour les jeunes garçons, donc, l’attention des autres est perçue comme une forme de récompense pour des actes spécifiques. Pour obtenir cette attention, ils doivent donc exceller à quelque chose, même si cette chose est aussi insignifiante que la fabrication d’avions en papier ou la capacité à faire des pitreries dans le dos de l’institutrice. Bien que les garçons aient généralement un cercle d’ami privilégiés, ils fréquentent souvent, à un degré ou à un autre, et avec une intensité variable selon les affinités, tous les enfants de leur groupe.
Pour les petites filles, les choses sont un peu différentes : elles forment souvent de petits cercles sociaux fermés, au sein desquels elles se reconnaissent entre elles. Ces cercles de « meilleures amies du monde » perdurent souvent très au-delà du jeune âge, et se retrouvent jusque parmi les jeunes adultes, voire parfois plus loin encore dans l’existence.
Ces cercles permettent aux petites filles d’obtenir (et d’offrir à quelques élues) l’attention dont elles ont quotidiennement besoin. Leur plus grande peur est souvent d’être exclues du cercle, de perdre leur statut, donc l’attention des autres. Raison pour laquelle la première forme de violence des petites filles entre elles consiste à parler dans le dos des autres, à ternir leur réputation, à chercher à les faire sortir du groupe. Beaucoup préfèrent demeurer dans un groupe qui leur a assigné un rôle de victime ou de paria, plutôt que de risquer de se trouver éjectées du cercle social.
Ces tendances sont à mettre en parallèle avec, par exemple, les tendances hypergames et hypogames de chacun des deux sexes : tout comme les hommes adultes cherchent le plus souvent l’association avec le plus de femmes possibles, les jeunes garçons cherchent l’attention du plus grand nombre, sans distinction ; et tout comme les femmes adultes cherchent à s’associer avec un ou des hommes de qualité supérieure, les petites filles tendent à privilégier leur statut au sein d’un cercle de pairs qualifiées et choisies. Qualité plutôt que quantité, déjà en bas âge.
Ocytocine et comportements féminins
De la même manière que la testostérone définit et forme la plupart des comportements masculins, les comportements féminins sont très largement influencés par la production d’œstrogène et d’ocytocine. L’ocytocine, qui a un effet anxiolytique puissant, réduit considérablement le stress social et est impliquée dans les processus liés à l’empathie, au plaisir que l’on trouve dans le rapport aux autres, à la protection du groupe et aux réflexes défensifs à l’égard de celui-ci. Les effets et les processus liés à l’ocytocine sont nombreux, complexes, et ils ne sont pas encore tous bien compris. Mais ce qui est à peu près certain, c’est qu’ils commandent les processus et instincts maternels. L’ocytocine facilite les comportements sociaux, et est généralement produite par eux. Une personne disposant d’un fort taux d’ocytocine tend donc à être plus sociable, et cette sociabilité, en retour, contribue à maintenir ce taux à un niveau élevé, tout en supprimant un grand nombre d’angoisses ou de peurs.
Ainsi, on a observé chez les petites rates que des comportements maternels attentifs (par exemple lorsque leur mère, durant la tétée, les caresse, les nettoie ou plus généralement leur prête attention) encouragent la production d’ocytocine à la fois chez la mère et chez le bébé, ce qui contribue à créer un lien affectif fort entre les deux.
Chez les humains, l’inhalation d’ocytocine rend plus confiant vis-à-vis d’autrui et encourage à plus de relations sociales et à moins de timidité relationnelle.
Chez les campagnols, une forte production d’ocytocine tend à rendre le mâle plus fidèle … et le même processus a été observé chez l’être humain : les hommes au taux d’ocytocine plus élevé se rapprochent davantage des femmes qu’ils jugent disponibles quand ils sont célibataires mais s’en éloignent quand ils sont en couple.
Attention : une fin ou un moyen

Or l’ocytocine est, en moyenne, bien plus fortement dosée chez les femmes que chez les hommes. D’où, en particulier, un rapport aux relations sociales très différent : alors que les hommes tendent à considérer les rapports sociaux comme un moyen (et, pour certains, comme un mal nécessaire), les femmes tendent à les considérer comme une fin en soi. En effet, bien plus que les hommes, elles tirent du plaisir (et un effet anxiolytique considérable) de l’entretien de relations humaines avec les personnes qu’elles considèrent comme importantes à leurs yeux.
C’est la raison pour laquelle votre mère vous emmerde à vous téléphoner tous les dimanches, même quand elle n’a aucune information particulière à vous transmettre : ce n’est pas (seulement) un caprice de sa part. Entretenir une relation sociale avec vous lui fait réellement du bien et calme ses peurs, ses doutes et ses anxiétés.
C’est aussi la raison pour laquelle les petites filles (y compris les grandes petites filles) ressentent aussi souvent le besoin d’entretenir un cercle amical fermé et intense, qui, en quelque sorte, sert de relais à leur relation avec leur maman et leur permet de ne pas se sentir seules et nues face à la cruauté du monde.
C’est la raison, également , pour laquelle les femmes et les hommes n’ont pas le même rapport au couple, à l’attention de l’autre, ni à la fidélité. Un manque d’attention de la part de son compagnon prive littéralement la femme d’une partie de son shoot journalier d’anxiolytiques.
Raison, enfin, pour laquelle les filles ont si peur de se retrouver exclues du groupe auquel elles appartiennent : sans le regard, les rapports sociaux, les discussions, la validation permanente de celles qui leur sont proches, elles courent le risque de se retrouver démunies, dépourvues de leur ration indispensable d’hormone de l’apaisement, et donc face à leurs angoisses et à leurs craintes.
A bien des égards, on peut expliquer la plupart des comportements des petites filles (et de toutes celles parmi les femmes adultes qui, en grandissant, sont restées des petites filles dans leur tête) en les considérant comme des camées à l’ocytocine, craignant avant tout de se retrouver en manque. Car se retrouver en manque, c’est affronter le monde sans filtre, sans sa béquille quotidienne. C’est se retrouver dans la peau d’une personne devenue dépendante au Xanax ou au Temesta, et qui, du jour au lendemain, se trouve en sevrage forcé.
De l’enfance à l’âge adulte : évolutions de l’attention
Le cercle social est à la fois un lieu de sécurité, de renforcement affectif, de lutte contre les angoisses quotidiennes, et un lieu d’affrontements. Car en son sein, les petites filles sont en compétition les unes avec les autres. Que cette compétition soit avouée ou pas, elle existe, et chacune a, dans le cadre du groupe amical, un statut très spécifique, dont il est difficile de sortir. Si l’une des membres du cercle en vient à s’opposer à une autre, c’est celle qui sera capable d’attirer à elle le plus d’attention et de sympathie de la part des autres membres qui l’emportera. La perdante sera reléguée à un statut inférieur, dans lequel elle percevra moins d’attention, et pourra même être reléguée hors du groupe. Afin de conserver leur statut et leur appartenance, beaucoup de petites et de jeunes filles sont amenées à calquer leur attitude sur ce qu’elles pensent être la norme attendue par le groupe. Il ne s’agit pas forcément d’imiter une autre petite fille, mais bien plutôt d’imiter l’attitude et les comportements qu’elle s’imagine être ceux privilégiés par le groupe.
Les choses changent en partie à la puberté : à cet âge, en effet, l’attention des membres du sexe opposé commence à entrer en ligne de compte. Certes, beaucoup de jeunes femmes continuent à attribuer une haute valeur aux relations avec leurs amies ou leur mère mais la capacité à attirer l’attention de l’autre sexe vient bousculer les statuts antérieurs. La plus jolie n’est pas forcément la plus favorisée : c’est bien souvent la plus attirante, celle qui sait le mieux obtenir les faveurs des hommes, qui obtient la palme. Cette capacité doit toutefois être tempérée : une attention trop grande ou trop fréquente de la part des hommes en général pourrait bien encourager ses compagnes à la jalouser, et donc l’exclure du groupe.

L’attention reçue ou donnée est donc une arme à double tranchant, qui peut servir à affirmer l’individu, à renforcer sa confiance, à créer et maintenir l’existence du groupe, mais aussi se retourner contre celle qui en abuse, ou être utilisée pour détruire une rivale. Plus généralement, nier ou empêcher le renforcement social obtenu par l’attention, le délégitimer, ou encore disqualifier la capacité d’une femme ou d’une fille à attirer l’attention sur elle, sont, pour elle, des formes de violence bien plus douloureuses sur le long terme que les coups. Si l’on ajoute à cela la capacité féminine à une forme de communication indirecte et par insinuation, on prend conscience de toute la violence qui peut exister au sein de groupes d’amies ou de collègues qui, de l’extérieur, peuvent sembler cultiver une franche camaraderie. Quand une femme s’attaque à la respectabilité ou à la réputation d’une autre (notamment par le biais de ragots), elle s’attaque, en réalité, à sa capacité à percevoir de l’attention des autres, et donc à vivre sereinement, sans trop d’angoisses, au quotidien.
Le passage à l’âge adulte est également le moment où bien des groupes se distendent, les relations devenant parfois plus conflictuelles. De plus, les groupes sont moins nécessaires aux individus : désormais, l’attention peut être obtenue plus facilement et plus directement, sans qu’il soit nécessaire de consentir autant d’efforts ni autant de temps pour les autres membres. Une tenue appropriée, une apparence soignée, suffisent désormais à attirer l’attention des membres de l’autre sexe. Et donc à être, en permanence, confirmée.
Ce besoin vital d’attention est d’ailleurs à l’origine de bien des incompréhensions entre les deux sexes : pour la plupart des hommes, qui privilégient un mode de communication direct, des tenues sexy, un beau sourire, un décolleté plongeant, peuvent être perçus comme autant d’invitations. Or il n’en est rien, la plupart du temps : il s’agit seulement de moyens d’attirer l’attention. Et éventuellement d’obtenir des faveurs matérielles diverses. Mais il ne s’agit pas forcément de ramener quelqu’un à la maison. On peut considérer ce genre de tenue comme une forme de rapport prostitutionnel minimal : la jeune femme offre un peu de ce que les mâles désirent (un accès, même s’il n’est que visuel, à sa beauté), et en échange, elle reçoit ce qu’elle désire (de l’attention, des facilités diverses, une porte tenue pour elle, le sourire du vendeur…). Ce n’est pas pour autant qu’elle est prête à aller plus loin dans la transaction avec n’importe qui : l’exposition de sa Valeur sur le Marché Sexuel est destinée à attirer un mâle de valeur au moins équivalente, et certainement pas le premier venu.
Gare à qui y trouverait à redire : quiconque envisagerait d’évoquer l’idée que nos comportements ont des conséquences risquerait, en pratique, de prétendre priver la camée de sa dose. Le slut shaming n’est rien d’autre qu’une tentative de faire sortir de force la toxicomane de sa dépendance. En tout cas, il va être perçu ainsi.
L’approche du Mur
Pour aller plus loin dans l’analyse, il convient d’ajouter un autre élément de réflexion : celui de l’horloge biologique et des réalités du Marché Sexuel. Car le moyen principal par lequel une femme va attirer l’attention de l’autre sexe, c’est sa Valeur sur le Marché Sexuel. Or cette valeur décroît avec le temps, et s’écroule totalement entre 35 et 40 ans (le fameux Mur). Plus le Mur approche, plus le combat pour l’attention tend donc à s’intensifier, la date d’expiration du produit se faisant imminente. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, depuis plusieurs décennies, au fur et à mesure que le gynocentrisme de nos sociétés s’accroît, le discours ambiant insiste de plus en plus sur la carrière, l’indépendance, les réalisations personnelles des femmes : autant d’éléments qui n’attirent habituellement aucune attention particulière de la part des hommes.
Face à une telle privation d’attention, la tentation est donc forte, pour celles qui ont déjà passé le Mur, de hurler à l’injustice : plutôt que de comprendre et d’accepter le monde tel qu’il est et de comprendre que, leurs beaux jours étant terminés, elles doivent accepter de grandir, de faire face à leurs vides et à leurs anxiétés sans le shoot quotidien d’ocytocine dont elles bénéficiaient auparavant, les « femmes fortes et indépendantes » prétendent, bien souvent, que la solution consiste à changer les hommes, ces salauds qui leur refusent désormais l’attention dont elles ont tant besoin. En clair : prétendre changer le monde pour ne pas avoir à faire l’effort de se changer soi-même.
Une telle méthode, d’ailleurs, est gagnante-gagnante : bien que d’un point de vue rationnel, cela revienne à combattre des moulins, ces revendications permettent, à tout le moins, de reconstituer des cercles amicaux sur le modèle de l’enfance; les « murées », que, souvent, leur carrière a amené à se séparer de tels cercles, se retrouvent entre elles et peuvent, ainsi, en se renforçant les unes les autres dans leur commune détestation de ceux qui, désormais, ne les suivent plus du regard, se procurer un ersatz aux shoots qui leur font aujourd’hui défaut.
Et maman, dans tout ça ?

Quelle différence, donc, au final, entre la putaclicks Facebook qui dévoile ses miches pour obtenir des Like et votre vieille mère ? Toutes deux ont un besoin vital d’attention. Pour toutes les deux, votre attention est un remède à leur mal-être, à leur vide ontologique, à leur absence de structuration intérieure. Pour toutes deux, la réponse pourrait être un long et lent travail sur elles-mêmes, afin de leur faire considérer qu’elles existent en tant que personne, indépendamment des validations d’autrui. Mais pour toutes les deux, ce travail, trop long, trop douloureux ou commencé trop tard, n’est pas possible ou pas jugé souhaitable. Il existe cependant une différence : la méthode. Si le besoin est identique, le modus operandi, lui, diverge. Ce que l’on reproche à l’attention whore, la putaclick, la salope extravertie, c’est avant tout son manque de subtilité dans sa méthode de recherche de l’attention. Soit qu’elle soit absolument désespérée, le Mur approchant à vitesse grand V, soit qu’elle soit tout simplement trop stupide pour faire autrement, elle est incapable d’user des méthodes féminines classiques de communication indirecte. En s’exposant directement, et en tentant d’attirer sur elle tous les regards sans distinction, elle use de méthodes habituellement réservées aux petits garçons.
C’est la marque d’un certain désespoir, ou d’un manque de compétence dans les façons d’agir typiques de son sexe. En s’exposant de la sorte, elle affirme donc ipso facto sa propre faiblesse, ses propres angoisses et sa propre incapacité à se passer, ne serait-ce qu’un instant, de sa came. Et c’est bien pour cela qu’on la trouve vulgaire.
ETUDES & RÉFÉRENCES :
Oxytocin Modulates Social Distance between Males and Females
Dirk Scheele, Nadine Striepens, Onur Güntürkün, Sandra Deutschländer, Wolfgang Maier, Keith M. Kendrick and René Hurlemann
Journal of Neuroscience 14 November 2012
Naturally occurring variations in maternal behavior in the rat are associated with differences in estrogen-inducible central oxytocin receptors
Frances Champagne, Josie Diorio, Shakti Sharma, and Michael J. Meaney
PNAS October 23, 2001
Estrogen modulation of oxytocin and its relation to behavior
McCarthy MM, Advances in Experimental Medicine and Biology, 01 Jan 1995
A Cross-Cultural Analysis of Sex Differences in the Behavior of Children Aged Three Through 11
Beatrice Whiting & Carolyn Pope Edwards, 18 Jan 1973
Do girls manipulate and boys fight? developmental trends in regard to direct and indirect aggression
Dr. Kaj Björkqvist Kirsti M. J. Lagerspetz Ari Kaukiainen, 1992
“Guess what I just heard!”: Indirect aggression among teenage girls in Australia
Laurence Owens Rosalyn Shute Phillip Slee, 18 January 2000
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