Le Mur et le Carrousel sont deux concepts permettant de comprendre comment évolue la Valeur sur le Marché Sexuel d’une femme. L’évolution dans le temps des hommes et des femmes, ainsi que de leur Valeur sur le Marché Sexuel, est radicalement différente. Alors que les femmes se déprécient en vieillissant, les hommes gagnent en valeur.
Un jeune homme commence sa vie sexuelle avec une Valeur sur le Marché Sexuel très basse. Celle-ci monte graduellement jusqu’à l’âge de 35 ou 40 ans, vers lequel il parvient à un palier. Il est alors au sommet de sa puissance de séduction, et y reste une dizaine d’années, avant de la voir descendre en pente douce et progressive.
Une jeune femme commence sa vie sexuelle avec une VMS très élevée : au sortir de l’adolescence, elle est déjà très haut, et continue à monter jusqu’à 22 ou 23 ans. Puis elle parvient, elle aussi, à un palier : elle garde une valeur élevée pendant 5 à 7 ans. Cette période, située grosso modo entre 16 et 30 ans, voit donc la jeune femme à la fois très immature (normal pour son âge) et très puissante dans le jeu de la séduction et du désir sexuel. On appelle souvent cette période le Carrousel : c’est festif, c’est joli, c’est guilleret; tout tourne autour d’elle et pour elle, et pour s’amuser, il lui suffit de sauter d’un homme à l’autre. Comme un enfant sur le manège, elle rit, s’enivre du mouvement, et croit souvent que cela durera toujours. Mais autour de 30/35 ans, elle se prend le Mur dans la gueule.

Le Mur, ce sont les premières ridules, le moment où on réalise que ses collègues regardent plutôt les minettes plus jeunes, celui où on réalise qu’il faut davantage faire attention à ce qu’on mange si on ne veut pas se retrouver avec un gros cul, celui où on commence à devoir faire davantage d’efforts pour séduire, et ainsi de suite. Une femme particulièrement intelligente, déterminée, consciente que sa beauté et un capital et déjà bien dotée par la nature, peut, par son hygiène de vie, retarder de quelques années la venue du Mur. Mais jamais l’empêcher.
Le Mur, c’est aussi l’instant où les courbes se croisent, et où la femme réalise (souvent avec horreur) qu’elle n’est plus celle qui a la plus haute VMS, et que désormais c’est elle qui doit courir après les hommes qui lui plaisent, et non plus l’inverse. Celle qui sont assez intelligentes pour le comprendre et adapter leur comportement ont encore de beaux jours devant elles, pour peu qu’elles choisissent les bonnes cibles. Celles qui sont trop stupides ou trop fières pour s’adapter auront toujours leurs chats pour les consoler.
Le Mur, c’est, enfin, le moment où elle regarde en arrière, réalise qu’elle a traité comme de la merde la plupart des hommes trop gentils, trop doux, trop compréhensifs, qui se sont attachés à elle et se demande ce qu’ils sont devenus. Elle réalise qu’ils sont déjà casés, et qu’elle n’a plus assez de charme pour attirer du mâle d’une qualité qu’elle estime correspondre à la sienne.
Pour beaucoup de femmes, le Mur est une période difficile. Elles réalisent soudain qu’elles devront désormais compter sur autre chose que sur leur charme et leur sourire pour obtenir ce qu’elles veulent; elles découvrent la notion d’effort, de mise en danger, de rejet. D’une certaine façon, c’est une entrée tardive dans l’âge adulte, sentimentalement et sexuellement parlant, avec la découverte de la frustration. Elles vivent, avec du retard, ce que tout jeune homme a vécu entre 16 et 25 ans, à une différence près : pour le jeune homme, les choses vont en s’améliorant; pour la femme mûre, la baisse va être perpétuelle, et chaque année sera plus dure que la précédente. Celles qui sont assez fines et intelligentes pour cela voient approcher le Mur et se “rangent” à temps, tant que leurs capacités de séduction leur permettent encore de décrocher un homme d’une qualité suffisante. Pour les moins intelligentes, c’est une surprise, qui est souvent vécue comme une injustice. C’est d’ailleurs le moment où beaucoup, aigries et déçues, se tournent vers le féminisme totalitaire, la misandrie, ou tout simplement une profonde amertume.
Pour résumer : en matière de séduction, avec le temps les hommes mûrissent et les femmes pourrissent.
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