Les bons communicateurs n’utilisent pas de jargon ou de mots pompeux

  • En politique et dans le monde des affaires, le langage ésotérique est souvent utilisé pour étouffer les mauvaises nouvelles ou embellir les idées ennuyeuses.
  • La traduction du jargon est une partie cruciale du travail d’un communicateur.
  • Shakespeare était très doué pour créer des verbes à partir de noms – mais tous les autres sont ennuyeux lorsqu’ils s’y essayez

Le jargon professionnel a une fonction technique. On ne peut pas être médecin si l’on ne connaît pas le nom des parties du corps, des processus et des maladies qu’il subit. Mais l’apprentissage du jargon n’est pas seulement un moyen de maîtriser des connaissances. C’est aussi un moyen de se mettre en valeur, tant auprès des membres d’un groupe (les confrères) qu’à l’extérieur (les patients).

Prenons l’exemple de l’hyperémèse gravidique, une affection grave dont souffrent certaines femmes enceintes. Un obstétricien expliquera qu’il s’agit de nausées graves et de vomissements incontrôlés. L’étiquette de la maladie donne au diagnostic du médecin un air d’érudit. Mais une personne pourrait se moquer : « hyper » signifie simplement « super » ou « beaucoup » en grec. Et « emesis » ne signifie rien d’autre que « vomir ». Enfin, « gravidarum » signifie « de la grossesse » en latin. Si vous dites à votre médecin : « Je suis enceinte et je vomis tout le temps » et qu’il vous répond : « Vous souffrez de ce que l’on appelle techniquement le « supervomit de la grossesse » », vous ne serez pas impressionné.

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