Après la Pilule Rouge #6 : 99 maximes et principes

Foin des articles longs et détaillés ! Ce que nous vous proposons aujourd’hui, ce sont 99 principes et maximes que vous pouvez facilement retenir, partager, discuter. De petites phrases ou paragraphes courts, juste pour prendre le temps de réfléchir sur quelques-uns d’entre eux, et décider si, oui ou non, vous les intégrez à votre corpus idéologique. Et le plus beau, c’est que plusieurs d’entre eux sont disponibles en tant que fonds d’écran ou en tant qu’images à partager, en bas de page. Amusez-vous bien ! 

  1. En tant qu’homme, il vous faut savoir que vous êtes tenu à un degré de moralité bien plus haut que ce que l’on attend d’une femme. A comportement égal, en effet, une femme sera bien souvent excusée, là où vous serez mal jugé. 
  2. Les stratégies sexuelles des hommes et des femmes sont également amorales : l’hypergamie féminine n’est pas plus scandaleuse que la polygamie hypogame masculine. Apprenez à considérer ces tendances avec un œil neutre et froid, comme faisant partie de l’ordre des choses.
  3. Le smartphone peut être considéré comme l’un des organes majeurs de la jeune fille moderne. Si elle n’a pas répondu à vos messages ça n’est pas qu’elle n’a pas eu le temps, ni qu’elle ne les a pas vus : c’est qu’elle ne l’a pas souhaité.
  4. Les envies sexuelles de votre compagne sont un thermomètre de la santé de votre couple. Si elle montre un désintérêt pour le sexe pendant une longue période, votre relation est en péril.
  5. L’attention d’un être viril est, pour beaucoup de Jeunes Filles, aussi indispensable que l’air qu’elle respire. Si votre compagne cesse d’exiger de l’attention de vous, soyez certain d’une chose : elle en obtient ailleurs.
  6. Elle n’a aucune envie que vous ayez besoin d’elle : elle veut que vous ayez envie d’elle. Dès l’instant où votre désir deviendra un besoin, elle se détournera de vous.
  7. Les femmes aiment leurs enfants de la même manière que les hommes aiment leur femme. 
  8. L’être humain dont on a le plus de chances de sur-estimer les capacités, l’intelligence et la moralité est une belle jeune femme. 
  9. Un homme prend le pouvoir au sein d’une relation en refusant de réagir aux agressions émotionnelles de sa compagne. Une femme prend le pouvoir au sein d’une relation en exagérant ses propres réactions émotionnelles.
  10. Si une femme commet une erreur, elle sera généralement pardonnée. Si un homme commet une erreur, elle ne sera jamais oubliée.
  11. Quand on problème de communication apparaît entre un homme et une femme, on considérera généralement que c’est à lui de faire un effort pour la comprendre, pas à elle d’être plus claire dans ses propos.
  12. L’amour masculin peut être inconditionnel; il peut être désintéressé, et il peut être sacrificiel. L’amour féminin, qui n’est pas moins sincère, est un sentiment découlant de l’admiration et du respect. Si l’admiration ou le respect se perdent, l’amour disparaît également.
  13. Plus une femme mûrit, plus s’accroît en elle le sentiment de l’urgence à trouver un compagnon durable; plus un homme mûrit, moins il ressent un tel besoin d’implication dans un couple. Il peut souhaiter former un couple dans le but d’avoir des enfants, mais ne perçoit alors le couple que comme un moyen, pas comme un but en soi.
  14. Les êtres humains souhaitent pouvoir compter sur les autres. Pourtant, ils sont généralement prêts à les trahir sans une seule hésitation si cela leur accorde un bénéfice immédiat. En règle générale, plus l’exigence de loyauté d’une personne est importante, plus sa capacité à trahir l’est également. Les personnes véritablement humaines savent que l’être humain est fragile et moralement faible; ceux qui exigent plus qu’un humain ne peut accorder sont des psychopathes et des manipulateurs, souhaitant avant tout vous mettre en situation d’échec.
  15. Nous désirons tous être respectés et compris, et pouvoir respecter et comprendre notre conjoint. Nous désirons sa confiance et nous souhaitons pouvoir accorder la nôtre. Mais ce désir de confiance est rarement plus fort que notre impératif sexuel de base, qui nous pousse soit vers l’hypogamie polygame, soit vers l’hypergamie. Le niveau de confiance que l’on peut avoir à l’égard de son conjoint dépend très largement de sa virilité intérieure et sa maîtrise de ses propres pulsions, c’est à dire de sa capacité à refréner son impératif sexuel dans l’intérêt de la famille et du groupe social. 
  16. Il est très probable que, toute votre vie, on vous ait menti et vous vous soyez menti quant à la nature féminine. Pour y voir clair, il convient de rejeter en bloc toute la narration imposée, et reconstruire sa propre vision des choses à partir du savoir Pilule Rouge d’une part, de votre propre raison d’autre part, et enfin de votre expérience empirique.
  17. Vous n’avez pas d’âme-soeur. Il existe quantité de femmes en ce monde avec qui vous pourriez bien vous entendre et vivre heureux. Vous focaliser sur une seule, au prétexte qu’elle vous résiste, est une erreur et une faiblesse.
  18. Le nombre de partenaires passés tend à augmenter la Valeur sur le Marché Sexuel d’un homme, en vertu du principe de préselection. Il tend à faire baisser la Valeur sur le Marché Sexuel d’une femme, en vertu du principe de néoténie. C’est pourquoi, lorsqu’une personne indique son nombre de partenaires passé, il convient de considérer que tout le monde ment. Les hommes sur-évaluent leur nombre de conquêtes, les femmes sous-évaluent leur kilométrage.
  19. Plus une femme a eu de partenaires par le passé, moins elle est propre à entretenir une relation de long terme. Soyez-en conscient et fixez des limites sévères à ce que vous estimez acceptable ou non.
  20. Un pervers narcissique n’est rien d’autre qu’un homme qui se comporte comme une Jeune Fille normale.
  21. La puissance dont vous disposez ne prédit en rien le degré de loyauté que d’autres éprouveront à votre égard, qu’il s’agisse de votre compagne, d’employés ou de membres de votre famille.
  22. Il n’y a, en ce monde, qu’une seule femme qui pourra vous aimer toujours, inconditionnellement et pour vous-même : c’est votre mère. Si votre mère n’en est pas capable ou si elle n’est plus là pour le faire, il est important que vous compreniez qu’aucune femme ne le fera jamais à sa place. 
  23. Si vous croyez que montrer vos faiblesses, vos doutes et vos angoisses à votre compagne est un bon moyen de lui indiquer que vous avez confiance en elle, vous avez raison. En revanche, si vous croyez que c’est un bon moyen de gagner son amour ou son respect, vous avez tort. Elle n’a pas besoin que vous ayez confiance en elle : ce qu’elle veut, c’est pouvoir avoir confiance en vous. En montrant trop de vos faiblesses, vous sciez la branche sur laquelle vous êtes assis. 
  24. Dans un contexte de séduction, les signes extérieurs de richesse ou de distinction sont à l’homme ce que le maquillage est à la femme.
  25. La réputation d’une femme, la manière dont elle est vue par ses collègues et ses amies et l’estime qu’elle a d’elle-même sont plus importantes à ses yeux que toute considération morale, éthique ou idéologique.
  26. N’entamez une relation de longue durée réellement sérieuse que lorsque vous aurez, au moins en partie, réussi à atteindre certains de vos objectifs de vie. Un couple, en effet, ne vous aidera pas à vous réaliser physiquement, professionnellement ou intellectuellement. Au contraire.
  27. A bien des égards, l’argent est plus important que les femmes. Car l’argent peut amener des femmes dans votre vie, alors que l’inverse n’est pas vrai. Toutefois, ni l’argent ni les femmes ne rempliront le vide ontologique de votre existence : le mal-être et la douleur qu’il y a à être au monde sont des drames que l’homme doit apprendre à affronter seul, et pour lesquels les femmes comme l’argent ne peuvent être que des distractions temporaires.
  28. Considérez-vous comme une forteresse. Ne construisez pas vos murailles sur du sable, mais sur des fondations solides et un sol sûr. Ne laissez jamais votre compagne pénétrer jusqu’au coeur de votre donjon : si vous lui faites suffisamment confiance, vous pouvez l’admettre dans la première enceinte, voire dans la cour d’honneur. Mais assurez-vous qu’une part de votre être vous demeure réservée et que nul autre que vous n’y a accès.
  29. Si vous ne faites pas partie du haut du panier, en termes de séduction comme en termes financiers, vous n’existez pas. A chaque fois, par exemple, que des femmes prétendent que les hommes dirigent la société, ou gagnent davantage qu’elles, elles font référence aux hommes situés tout en haut de la chaîne alimentaire, comme si la situation de ces hommes d’exception changeait quoi que ce soit pour les hommes du quotidien. En fait, le système gynocentrique bénéficie à un tel point aux femmes que la plupart ne s’en rendent même pas compte et estiment comme injuste qu’elles ne se trouvent pas elles aussi, sans effort, placées tout en haut de la pyramide sociale.
  30. L’amour-passion est un sentiment violent et enivrant mais fugace. Pour construire un couple dans la longue durée, il est inutile.
  31. Les hommes excellent dans la production, les femmes excellent dans la reproduction. Le couple traditionnel, dans lequel le mari travaille et la femme élève les enfants, n’est pas un modèle aliénant, ni une tyrannie : il s’agit simplement d’un travail d’équipe optimisant les capacités de chacun, dans l’intérêt de la famille et des enfants. Une famille dans laquelle la femme travaille et l’homme élève les enfants est bien entendu imaginable, et elle peut même ne pas être totalement dysfonctionnelle. Mais, en faisant en sorte que chacun fasse ce qui est naturellement le travail de l’autre, un tel arrangement amène la famille et chacun de ses membres à se contenter d’une efficacité médiocre.
  32. Une femme qui ne travaille pas doit être prête à faire des enfants dans un avenir proche. Si elle n’est prête ni à travailler, ni à faire des enfants, elle n’apporte rien à votre foyer. Baisez-la à l’occasion mais ne faites aucun projet de long terme avec elle.
  33. Une jeune femme brisée, à la psychologie ravagée, à l’estime de soi ruinée, au comportement d’épave dépravée, peut être le produit de trois choses (et parfois des trois à la fois) : une relation avec un homme qui a brisé son cœur et ses illusions, un père absent, ou, plus couramment encore, une mère féministe et misandre.
  34. Les stratégies sexuelles, reproductives et relationnelles des deux sexes sont en contradiction à peu près permanente. Le pacte monogame fut une manière de limiter ces contradictions mais nous vivons en un temps où ce pacte n’est, à bien des égards, plus d’actualité.
  35. Quand votre compagne vous demande expressément d’être sincère avec elle, c’est signe que vous ne devez en aucun cas l’être.
  36. Une grande majorité des êtres humains, hommes comme femmes, préférera toujours apprendre à mieux mentir, plutôt que de faire l’effort de changer quoi que ce soit à ses propres habitudes. La plupart des intérêts que l’on peut professer pour la morale ou l’idéologie ne sont que purement cosmétiques.
  37. Vous mettre, pour sauver votre relation, dans une position de suppliant, équivaut à vous condamner à l’Enfer à court terme. Si vous pensez avoir à adopter cette position, c’est que votre couple est déjà perdu. Faites-vous à cette idée et gardez votre dignité.
  38. Une femme qui exige, implicitement ou explicitement, que vous vous humiliiez pour elle, ne vous aime pas : elle n’aime que le pouvoir qu’elle exerce sur vous.
  39. Les seuls êtres pour lesquels vous pourriez être amené à vous sacrifier sont vos enfants, et personne d’autre. Et encore : bien souvent, le sacrifice n’en vaut pas la peine. Mieux vaut rester et lutter, dans leur intérêt comme dans le vôtre.
  40. Les enfants élevés sans figure paternelle ont de fortes chances de devenir des adultes dysfonctionnels. Cela ne veut pas dire qu’ils sont condamnés : ils disposent tout de même de la possibilité de reprendre leur vie en main par la suite. Mais ce sera toujours plus difficile pour eux que s’ils avaient bénéficié de la présence d’un père juste mais sévère, aimant mais incarnant la loi et la virilité.
  41. En vertu de sa nature solipsiste, si vous souhaitez qu’une Jeune Fille s’intéresse réellement à un sujet, vous devrez lui montrer en quoi il l’affecte personnellement.
  42. Toute civilisation a un sexe préféré et des attitudes de genre favorisées. L’égalité stricte entre sexes et genres n’existe pas. Pour savoir si vous vivez dans une civilisation favorisant les hommes ou une civilisation favorisant les femmes, demandez-vous qui est le plus protégé contre la critique. Si vous vivez en Occident, vous constaterez que hurler dans la rue que tous les hommes sont des salauds et des agresseurs est possible mais qu’en revanche, il est honteux et scandaleux de manifester pour dire que toutes les femmes sont des putes et des manipulatrices.
  43. Sa nature solipsiste implique que la Jeune Fille ne perçoit pas le monde comme une entité autonome et séparée d’elle, mais plutôt comme une sorte d’écran sur lequel se projettent ses propres émotions. La perception qu’elle a du réel, et les sentiments qu’elle en tire, sont plus importants à ses yeux que la logique, la raison ou ce que l’on peut apprendre du réel.
  44. Les êtres humains dépourvus de véritable virilité aiment à penser qu’ils sont uniques mais, dans le même temps, détestent se positionner hors du troupeau et ne sont que rarement capables de formuler une pensée non consensuelle. Ainsi sont-ils susceptibles de céder aux modes les plus stupides et les plus dégradantes, tout en clamant qu’ils sont indépendants d’esprit et uniques.
  45. Une très forte majorité des femmes ne se définit elle-même qu’en termes de beauté : celles qui sont belles ne ressentent pas le besoin d’être autre chose que belles, et donc ne deviennent jamais davantage que leur corps; celles qui sont laides sont jalouses de celles qui sont belles. Dans un cas comme dans l’autre, les femmes capables de se définir elles-même sans faire référence, en bien ou en mal, à leur beauté, sont rares.
  46. Si une femme se plaint d’être discriminée sur son apparence dans son milieu professionnel (c’est notamment le cas pour celles qui se plaignent de grossophobie), il y a de fortes chances qu’en réalité, elles se plaignent simplement du fait de ne pas bénéficier du bonus dont les femmes plus belles bénéficient. Dans bien des cas, donc, être discriminée signifie simplement qu’on est traitée comme un homme le serait.
  47. Généralement, les vraies victimes souffrent en silence. Quand elles ne le font pas, elles agissent contre leurs bourreaux. Méfiez-vous toujours de ceux qui hurlent le plus fort et se posent en victime sous les feux des projecteurs : ce sont des menteurs, des hypocrites, des profiteurs et des escrocs. Parfois sans même en avoir conscience.
  48. Si les événements de votre vie vous amènent temporairement à dépendre de votre compagne pour un aspect ou un autre de votre existence, faites au mieux pour limiter cette dépendance au maximum : travail, argent, logement, véhicule… vous pouvez dépendre d’elle sur un, voire deux aspects au grand maximum, et uniquement de manière très temporaire et très ponctuelle. Au-delà, vous deviendrez un esclave.
  49. Qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, pour vous faire une idée précise d’une personne, il convient d’ignorer ce qu’elle dit et de n’observer que ce qu’elle fait. Les humains mentent aux autres et à eux-mêmes en permanence mais leurs actes ne mentent pas. Il est très possible qu’une personne se déclare bien intentionnée à votre égard mais soit en réalité toxique au regard de ses actes. L’inverse est vrai aussi.
  50. Plus votre compagne insiste pour vous convaincre qu’elle dispose de qualités (intuition, sens de la morale, empathie, compréhension) dont vous ne disposez pas, et moins il y a de chances pour qu’elle en dispose réellement.
  51. Vous aurez naturellement tendance à croire qu’une femme qui vous attire est pure, sincère, innocente. Il est plus prudent de partir du principe qu’elle est dépravée, menteuse et manipulatrice. Ce n’est pas forcément le cas mais c’est plus probable. Considérez que ce n’est pas à vous de partir du principe qu’elle n’est pas uns traînée : c’est plutôt à elle de vous prouver qu’elle n’en est pas une.
  52. Les enfants ont toujours du mal à comprendre à quel point des responsabilités, du stress, de la pression, des soucis, pèsent sur les épaules des adultes. L’incompréhension des femmes vis-à-vis des réalités vécues par les hommes est de moindre degré mais de même nature.
  53. Un homme qui s’implique volontiers dans une relation, qui accorde facilement à une femme de l’attention et du soutien, et qui est prêt à l’aider spontanément est l’équivalent d’une salope qui couche après le premier verre : on peut s’en amuser, on peut le trouver agréable, on peut user de lui quelques temps mais on n’a aucune raison d’aller plus loin avec lui, puisqu’il offre gratuitement tout ce que l’on peut souhaiter de lui. Dans le grand jeu de la transaction sexuelle, il est celui qui offre à toutes et à chacune, sans rien attendre en retour, ce qu’elle pourrait, en d’autres occasions, avoir à payer.
  54. Si votre VMS est élevée, vous serez toujours bien vu, excusé, compris. Si votre VMS est basse, à comportement égal, vous serez perçu comme un salaud. C’est toute la base de la notion de halo, mais aussi de harcèlement. Le harcèlement, c’est quand le mec est pauvre et moche : s’il est beau et riche, c’est de la séduction un peu maladroite mais tellement charmante.
  55. Lorsque vous pensez à une femme séduisante, il est extrêmement probable que vous sur-estimiez ses capacités, son intelligence, son caractère, etc. Partez du principe que l’estimation que vous faites d’elle est d’autant plus fausse qu’elle est belle.
  56. Ne vous attendez jamais à ce que l’on applaudisse vos luttes : seules vos réalisations seront admirées.
  57. En cas de conflit, qu’il soit au sein d’un couple, d’un groupe, d’une entreprise ou autre, l’attaque révèle l’intention et la défense révèle l’importance. On n’attaque normalement pas un allié. On ne défend normalement pas ce qui n’a pas d’importance. Ce principe s’applique à de très nombreuses situations, y compris la séduction.
  58. Un des problèmes fréquemment rencontrés par les couples est le fait que la femme souhaite un homme ambitieux et qui “réussit” mais que dans le même temps, elle ne souhaite pas que lui soient imposées les angoisses, les difficultés et les luttes qui ont précédé cette “réussite”. Dans le même temps, les hommes souhaitent des compagnes capables, justement, de les soutenir dans ces moments difficiles. Aussi une épouse aura-t-elle, bien souvent, tendance à ralentir l’homme dans son avancée : dès qu’il sera parvenu à un statut relativement stable et enviable, même si ce statut est médiocre vis-à-vis des ambitions de l’homme, elle aura tendance à le freiner pour limiter les risques, aussi bien que la pression qui pèse sur elle. Quitte, quelques années plus tard, à lui reprocher de ne pas être allé “au bout de ses potentialités”.
  59. Au sein d’un couple, si l’homme est dominant et tient le Cadre, la femme fera du bonheur de l’homme sa priorité, et sera elle-même heureuse du bonheur qu’il ressent. Dans le cas contraire, elle fera de son propre bonheur la priorité, bien souvent au détriment de l’homme.
  60. Le couple est un espace de conflit, dans lequel la femme lutte pour le contrôle des capacités d’implication et de protection de l’homme, tandis que l’homme lutte pour le contrôle du corps et du comportement de la femme.
  61. Tout progrès réalisé par l’homme sur le plan sexuel, dans le cadre du couple, lui semblera généralement un acquis : ainsi, si elle a consenti à telle ou telle pratique, il considérera par la suite qu’elle est d’accord pour y avoir recours à nouveau. La même chose est vraie, à l’inverse, pour tout progrès réalisé dans l’implication de l’homme au sein du couple : à chaque fois qu’il consentira à s’impliquer davantage, elle considérera ce progrès comme un acquis.
  62. Pour exister et être reconnu par la société, un homme doit réussir à devenir puissant, à un degré ou à un autre. Une femme peut se contenter d’être elle-même.
  63. Un mariage est toujours dans l’intérêt objectif de la femme. Les seuls hommes à qui des mariages profitent sont quelques rares gigolos, les strip-teasers qui se font du blé (et baisent un nombre considérable de futures mariées) lors des enterrements de vie de jeune fille et les avocats spécialisés en divorces. Le mariage est d’ailleurs l’un des rares contrats dans lesquels l’une des parties peut violer les termes du contrat (par exemple en se séparant, en trompant l’autre, etc.) mais faire en sorte (par le biais d’un divorce bien juteux) que ce soit la partie lésée qui ait à payer. Et ce en toute légalité. Il est peu probable que votre femme considère le mariage comme un engagement mutuel, un contrat impliquant des droits et des devoirs respectifs : selon toute vraisemblance, elle le considère comme une forme de sécurité, comme l’occasion de vivre une plus belle journée de sa vie durant laquelle elle sera enfin, et légitimement, le centre de toute l’attention de dizaines, voire de centaines de personnes, et comme la réalisation d’un fantasme enfantin. Les femmes veulent se marier parce que, dans la majorité des cas, elles ont tout à gagner dans l’affaire et n’ont quasiment rien à y perdre. Le mariage, en fournissant à la femme une sécurité matérielle et surtout affective supposée être permanente, lui permet de “gagner” au Grand Jeu. L’équivalent, pour un homme, serait le fait de posséder un harem.
  64. Le féminisme n’a pas transformé les femmes. C’est ce qu’elles nomment le patriarcat, et qui n’est rien d’autre qu’une société de droits et de devoirs, qui les transforme : en leur imposant des normes strictes, en leur créant une forme de Sur-Moi social fort et en les obligeant à une morale codifiée, il les rend meilleures à tous égards. Il en va, d’ailleurs, de même pour les hommes, dont les instincts les plus brutaux et les plus sauvages sont ainsi codifiées et dirigés dans des sens favorables au groupe. Le féminisme actuel, en détruisant ces structures sociales, ramène les femmes comme les hommes à des comportements barbares et bestiaux. Il ne s’agit pas d’un progrès, mais bien d’une régression morale.
  65. Si vous estimez être avec une femme dans une relation à distance, en réalité, vous êtes un célibataire qui rêve sa vie. La relation à distance n’existe pas. Dans le meilleur des cas, elle ne peut être qu’une solution temporaire.
  66. Si, pour une raison ou une autre, vous êtes poussé à vous marier, faites en sorte de maximiser votre sécurité. Une union sous le régime de la séparation des biens est le strict minimum.
  67. Si vous en venez à douter du fait que les hommes s’intéressent aux femmes principalement en tant qu’objets sexuels, demandez-vous quelle proportion des hommes continueraient à inviter des femmes au restaurant s’ils savaient qu’ils n’ont aucune chance de les sauter à la fin de la soirée, et que c’était uniquement pour le plaisir de leur présence et de leur conversation.
  68. Si vous n’êtes pas aimé au sein d’un groupe, la plupart des questions que vous recevrez seront des attaques. Si vous êtes aimé ou craint, ce seront des flatteries.
  69. Au sein d’un couple, la délinquance relationnelle consiste à faire à l’autre plus de mal que de bien. La délinquance relationnelle masculine typique est physique et s’appelle brutalité, violence conjugale, viol, etc. La délinquance relationnelle féminine typique est psychologique et s’appelle manipulation, chantage affectif et hystérie. Seule la violence masculine est punie.
  70. Si vous semblez trop intelligent, trop conscient des réalités ou trop perceptifs, beaucoup de gens vous en voudront pour cela. Ne révélez vos connaissances Pilule Rouge et votre interprétation de la réalité des relations humaines qu’à quelques personnes de confiance, sans quoi vous deviendrez un paria.
  71. Si vous tentez de débattre rationnellement avec une personne qui préfère l’émotion à la raison et le sentiment à la logique, vous vous condamnez à l’échec. Les sentiments ne peuvent pas être débattus. Ils peuvent être manipulés, en revanche.
  72. Si vous avez le sentiment qu’une femme vous envoie des messages peu clairs, vous laissant par exemple à penser que vous lui plaisez, puis faisant un pas en arrière dès que vous tentez d’aller vers elle, ne lui en veuillez pas. Les ambiguïtés de ce type sont dans son intérêt et il est normal qu’elle en use : tant qu’un homme pense qu’il a ses chances avec une femme, celle-ci a du pouvoir sur lui et peut en tirer des bénéfices substantiels.
  73. L’amitié sincère entre un homme et une femme n’est possible que si le désir est éteint de part et d’autre.
  74. Seules les femmes peuvent coucher pour réussir, pour la bonne et simple raison que les hommes doivent souvent réussir pour coucher.
  75. Le sexe est un instrument de contrôle et de pouvoir. Une femme sexuellement soumise a plus de chance qu’une autre d’accepter le Cadre qui lui est proposé par son homme. Une femme attirée par un homme puissant s’offre à lui par plaisir s’il est attirant; s’il ne l’est pas, ou pas assez à ses yeux, le sexe est rationné : il est utilisé comme une drogue, pour le rendre ou le garder en état de dépendance. Le meilleur remède à une telle drogue est tout simplement d’avoir d’autres options disponibles.
  76. Dès qu’elle ouvre la bouche, ajoutez mentalement, avant le début de sa phrase, la mention “En ce moment, j’ai le sentiment que…”, ou encore “Là, tout de suite, je me sens de cette manière…” et vous pouvez être certain que vous la comprendrez bien mieux.
  77. La plupart des jeunes femmes ont une certaine méfiance vis-à-vis des hommes, car elles ont (même si ça n’est parfois que confusément) conscience que ceux-ci, fondamentalement, veulent avant tout les baiser. En revanche, elles ne se méfient pas de l’influence vénéneuse que peuvent avoir d’autres femmes sur elles. Ainsi sont-elles extrêmement prudentes en ce qui concerne l’accès à leurs parties génitales, et extrêmement imprudentes en ce qui concerne l’accès à leur cerveau.
  78. Dès que vous repérez, chez une Jeune Fille, un Hamster actif et en bon état de marche, il est prudent de considérer tout ce qu’elle dit comme un simple bruit de fond, plutôt que comme des informations valables. A titre général, il est prudent de considérer les femmes un peu de la même manière que vous considérez le personnel politique dans son ensemble : ici ou là, on peut trouver quelques personnes de valeur, y compris au sein de formations qui ne partagent pas vos points de vue; mais la majorité est une bande d’incapables, de corrompus ou de criminels.
  79. Il n’est utile de vous justifier que face à un interlocuteur qui vous estime, vous respecte et vous comprend. Dans tous les autres cas, le fait d’expliquer votre conduite sera considéré comme une rechercher d’excuses et méprisé.
  80. Par défaut, considérez qu’une Jeune Fille dispose toujours d’un Hamster actif et en bon état de marche. C’est à elle de vous convaincre que ça n’est pas le cas. Vous pouvez en être convaincu en constatant, par exemple, que la narration qu’elle fait d’un certain nombre d’événements de sa vie reste la même, ou encore que le code moral auquel elle dit adhérer demeure le même, y compris quand suivre ce code n’est pas à son bénéfice.
  81. Votre couple n’est pas un lieu de paix mais un lieu de conflit permanent. Si vous n’êtes pas le dominant, c’est qu’elle domine. Et si elle domine, c’est que vous n’êtes rien pour elle.
  82. La plus grande erreur que puisse commettre une jeune femme contemporaine, dans ses relations avec des hommes, est de croire que ceux-ci seront intéressés, voire charmés, par des qualités traditionnellement viriles dont elle pourrait se parer (généralement à tort). La vérité est bien plus simple et plus cruelle : la plupart des hommes virils n’ont rien à carrer de la force de personnalité, des réussites professionnelles, ni des profondes convictions politiques de leur compagne. Ils recherchent avant tout une apparence agréable, un caractère de bonne composition, une partenaire sexuelle active et enthousiaste, un degré plus ou moins important de soumission et une certaine sécurité affective. Toutes qualités qui, sans être opposées à celles mises en avant par tant de jeunes femmes actuelles, n’ont rien à voir avec elles.
  83. En dépit du discours dominant, qui présente les hommes comme les plus adultères, les femmes trompent leurs maris au moins autant que les hommes trompent leurs épouses. Il faut dire qu’elles sont mieux équipées qu’eux pour cela : davantage d’occasions, davantage de soupirants, moins de contraintes morales et un Hamster rationalisant pour les priver de tout sentiment de culpabilité.
  84. Le charme d’une personne est une subtile combinaison entre son niveau de bonheur personnel, sa beauté, son élégance et ses signes extérieurs de succès social et financier. Cela n’a rien à voir avec sa vertu. Pourtant, la plupart des gens confondent charme et vertu.
  85. Si vous pouvez faire en sorte que ce soit elle qui vienne à vous et non vous qui allez vers elle, vous avez gagné. Si elle est amenée à faire le premier pas, ou même, tout simplement, à faire des efforts pour vous conquérir ou vous garder, c’est qu’elle penser que vous en valez la peine.
  86. L’une des armes les plus puissantes que vous puissiez offrir à une personne est votre propre insécurité quant au jugement qu’elle porte sur vous. Si elle peut vous placer dans une position où vous serez prêt à beaucoup de choses simplement pour gagner son estime, et où vous tirerez de l’estime qu’elle vous porte (ou que vous croyez qu’elle vous porte) une part de l’estime que vous portez à vous-même, vous serez devenu son esclave.
  87. Une fois le Mur passé, la plupart des femmes ne chercheront ni à préserver leur beauté, ni à développer d’autres atouts : elles se contenteront de se lamenter quant au manque d’intérêt que les hommes leur portent et de chercher “le bon”, celui qui les acceptera telles qu’elles sont (c’est à dire bien pires qu’elles ne s’imaginent), sans qu’elles aient pour cela à faire le moindre effort.
  88. Si une crise se présente au sein de votre couple, votre impulsion première sera, en général, de tenter de résoudre le problème. C’est une erreur. Ce que votre compagne attend de vous, c’est d’abord et avant tout que vous la rassuriez et l’aidiez à maîtriser ses émotions. Une fois qu’elle sera rassurée ou calmée, vous aurez les coudées franches pour résoudre le problème. Si vous ne procédez pas dans cet ordre, elle vous mettra, qu’elle le veuille ou non, des bâtons dans les roues.
  89. Une femme physiquement endommagée de manière volontaire est une femme qui ne respecte pas son corps. Cela indique clairement des problèmes psychologiques. Ces problème ne doivent pas forcément vous amener à refuser toute relation avec elle mais doivent vous alarmer et vous indiquer qu’il s’agit plus vraisemblablement d’une compagne de court terme que de quelqu’un avec qui vous pouvez construire une vie. Les dommages corporels volontaires les plus courants sont : le surpoids ou l’anorexie, les piercings (sauf aux oreilles), les tatouages, le cheveux rasés ou teints de couleurs non naturelles, les scarifications, ainsi que l’usage excessif de tabac, d’alcool ou de drogues.
  90. Être stratège et machiavélien n’a rien à voir avec la morale. Un bon sens de la stratégie vous apporte du pouvoir. La morale intervient dans ce que vous faites de ce pouvoir, pas dans la manière dont vous le gagnez. Celui qui place la morale au dessus de la stratégie est généralement plus stupide que réellement moral.
  91. Au sein d’un couple, celui des deux qui a le moins besoin de l’autre est celui qui a le pouvoir sur l’autre.
  92. Croire qu’il existe un grand mystère féminin et que les femmes sont des êtres complexes et difficiles à cerner est le meilleur moyen de rester éternellement leur esclave.
  93. C’est la femme qui décide si et quand une relation sexuelle aura lieu. Mais c’est l’homme qui décide si, à la suite de cette relation sexuelle, il y aura ou non une relation.
  94. Une relation sexuelle est toujours une transaction. Elle n’est jamais gratuite. Si vous ne savez pas ce que vous payez, c’est sans doute que c’est plus cher que vous ne le croyez.
  95. Les Jeunes Filles ont une si haute opinion d’elles-mêmes que quand elles sont malheureuses, elles tentent généralement de s’endommager ou de se détruire, parce qu’elles croient que réduire leur présence ou leur beauté est déjà une belle manière de punir le monde d’avoir été si méchant avec elles.
  96. Toute faiblesse personnelle dont vous assumez l’existence sera utilisée contre vous en cas de conflit. Affronter ses propres faiblesses, les maîtriser, faire en sorte qu’elles soient invisibles … tout cela prive votre adversaire de munitions.
  97. Les seules faiblesses apparentes que vous devriez admettre sont celles qu’il est impossible de cacher parce qu’elles sont évidentes d’une part, et d’autre part celles qui vous donnent le statut enviable de victime. Une victime n’est que rarement respectée mais elle dispose néanmoins d’un statut élevé dans la hiérarchie sociale des bien-pensants. A ce titre, l’homme rationnel et machiavélien peut apprendre à user d’un tel statut.
  98. La guerre est partout. Elle est constante. Elle change d’apparence, de tenue, de règles, mais elle est le monde. L’amour, l’argent, le business, la politique, la popularité, le sexe … tout est guerre, tout est conflit. Dès qu’il y a des intérêts contradictoires en oeuvre, il y a guerre. Et dès qu’il y a guerre, vous devez vous conduire en général.
  99. Vous n’êtes sans doute pas responsable de tout ce qui vous arrive. En revanche, vous êtes pleinement et intégralement responsable de ce que vous faites de ces événements, et de la manière dont vous décidez de les vivre.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*