La bonne partenaire ?

Une question revient souvent, au sein des groupes masculins, ici et là sur le web : une relation de couple durable et heureuse est-elle encore possible de nos jours ? Beaucoup, à l’instar des MGTOW, constatent en effet que le nombre de femmes occidentales encore en mesure de constituer un couple ou une famille tels qu’ils les souhaitent est désespérément bas. Certains rêvent à la femme traditionnelle, celle que peut-être ils trouveront au bled, en Europe de l’Est ou en Asie, sans forcément toujours se rendre compte qu’un individu n’existe que dans son contexte social : trois ans après son arrivée en Occident, la fameuse tradi, sauf à être tenue sous cloche, est presque aussi dégradée et dépravée que la jeune Française moyenne. Pourtant, oui, un couple stable et aimant est encore possible aujourd’hui. Mais pas avec n’importe qui, ni n’importe comment…

La bonne partenaire

N’essayez jamais d’apprendre à chanter à un cochon : vous perdriez votre temps et vous emmerderiez le cochon.
Robert Heinlein

Si l’offre de rencontres n’a jamais été aussi importante ni aussi facile d’accès qu’aujourd’hui, force est de constater que la qualité de ce qui est offert, elle, est en berne. On ne parlera pas ici de trash dating ni de coups d’un soir : pour ceux-là, vous êtes assez grand pour savoir ce qui vous attire et à qui vous avez les moyens de plaire. Mais pour ce qui est de former un couple, et éventuellement une famille, il convient de se montrer bien plus sévère dans ses choix. Commençons donc par une petite check list des éléments auxquels il convient de prêter attention…

Attention : rien de tout cela ne vous garantit que vous tomberez sur quelqu’un de bien. Cette liste sert juste à vous permettre de repérer facilement et d’écarter de votre vie sentimentale les partenaires potentielles les plus dangereuses ou les plus toxiques. 

Son sexe

Oui, ça semble évident, mais nous vivons des temps étranges … mieux vaut donc préciser. Pour former un couple et avoir des enfants, il faut un mâle et une femelle de l’espèce. Si vous êtes le mâle, elle doit être la femelle. Biologiquement parlant. Parce que oui la biologie existe, et oui, le réel compte. C’est-à-dire qu’elle doit être née avec des chromosomes XX et des organes génitaux féminins. Un homme déguisé en femme (même si ce déguisement implique de la chirurgie ou des prises d’hormones) n’est pas une femme : il reste un homme déguisé en femme. Donc un être incapable de porter vos enfants, de les nourrir au sein, et au cerveau fondamentalement masculin. Bref : un choix comme un autre pour du pur trash dating si vous aimez ça (et vous avez parfaitement le droit d’aimer les travestis : c’est votre affaire, pas la mienne) mais pas pour former un couple ni fonder une famille.

Son âge

Idéalement, votre partenaire devrait être plus jeune que vous. Pas forcément de beaucoup : un an ou deux peuvent suffire, même si, dans l’idéal, une différence de cinq à sept ans en faveur de l’homme est souhaitable. Au-delà de quinze ans de différence, on entre en zone de danger pour le long terme : cela signifie que vos intérêts et modes de vie risquent de se trouver, à un moment ou à un autre, en fort décalage. Une partenaire plus âgée que vous n’est pas forcément un problème, si la différence reste faible (deux ans maximum). Au-delà, elle ne présente aucun intérêt pour vous en tant que compagne de long terme.

Bien évidemment, nous parlons ici d’une partenaire avec laquelle fonder une famille. Comptez que le premier enfant viendra environ deux ans après votre rencontre, qu’on peut considérer que vous souhaiterez une fratrie de deux ou trois enfants, que les cadets arriveront à deux ou trois ans d’intervalle, et qu’il est déconseillé pour une femme d’avoir des enfants après 40 ans, et bien souvent impossible après 45 ans. Conclusion : si, quand vous la rencontrez, elle a plus de 33 ans, 35 très grand maximum, sa date de péremption est dépassée. Next, donc. C’est triste pour elle, c’est même parfois tragique, mais vous n’y pouvez rien et elle n’y peut rien non plus.

Son physique

Bien entendu, la beauté physique compte. Mais il faut se souvenir que la beauté d’une femme ne dure que ce que durent les roses. Tôt ou tard, elle se flétrit : mieux vaut, donc, ne pas vous laisser hypnotiser par sa seule frimousse. Et ce d’autant plus qu’une trop grande beauté peut également être un handicap pour le couple : non seulement elle lui assurera pas mal de prétendants et de coucous prêts à pondre dans votre nid, mais elle est également le témoignage d’une attention excessive portée à son propre physique. Si cela vous est possible, portez davantage d’attention à la beauté du corps, qui indique un mode de vie sain, qu’à celle du visage, qui peut être trompeuse et n’est de toute manière, le plus souvent, qu’un artifice produit par le maquillage. Dans l’ensemble, le physique de la dame témoigne de sa capacité à prendre soin d’elle-même.

Toujours sur le physique, il est important de faire attention à toutes les marques qui pourraient indiquer qu’elle s’est volontairement endommagée. Tout être humain est d’abord un corps. Respecter son propre corps, l’entretenir au moins convenablement, c’est se respecter soi-même et s’assurer de n’être pas un poids (au sens propre comme au sens figuré) pour les autres. Une femme qui respecte son corps est une femme saine, qui mérite votre attention. En revanche, si elle s’automutile, c’est signe de tempérament autodestructeur, de fragilité, voire de folie. Cela ne veut pas toujours dire qu’elle doit être rejetée d’entrée de jeu mais il faut que, dans un coin de votre tête, une petite alarme se déclenche : « Attention, danger : rester prudent ». Parmi les signes de mutilation physique, on peut noter :

  • Le surpoids : c’est l’automutilation la plus courante. De plus, il indique une préférence pour la gratification immédiate (le plaisir de manger ou de picoler, la paresse de faire du sport), au détriment des intérêts à long terme (santé, beauté).
  • L’anorexie : cas inverse du précédent, mais plus grave. Une anorexique est une suicidaire qui n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout. Un traitement psychiatrique s’impose.
  • Les tatouages : une fille tatouée est une fille endommagée, et sans doute avec pas mal de soucis psychologiques. Un petit tatouage discret n’est pas forcément un problème. Mais dès que c’est très visible, que cela recouvre tout un membre ou que c’est proche du visage : danger !
  • La coiffure : une coiffure qui enlaidit, qu’elle soit à la Skrylex ou à la Lena Dunham, c’est un peu comme les tatouages, mais en moins pire, puisque ça reste temporaire. Mais c’est tout de même un message d’alerte. Quant aux cheveux bleus, verts, roses ou autres couleurs non naturelles, souvenez-vous qu’il s’agit d’une forme d’aposématisme c’est le moyen que Mère Nature a trouvé pour vous prévenir que l’animal est venimeux.
  • Les piercings : aucun problème pour les oreilles percées ou quelques petits piercings discrets. En revanche, les piercings nombreux au visage sont une marque de danger. Un piercing au septum, outre qu’il est laid, indique des goûts de chiotte. Un piercing à la langue ou sur les organes génitaux peut être amusant pour un coup d’un soir mais vous ne voulez pas d’une telle chose chez la mère de vos enfants.
  • Toute trace de mutilation volontaire (marque de rasoir aux poignets, etc.) : qu’il s’agisse de véritables tentatives ou de celles des gamins émo-goths (qui ne sont en général que des appels à l’attention), il s’agit de mutilations bien réelles.
  • Toute trace d’un usage important de seringues : camée ou ex-camée, même combat : de toute façon, c’est une fille détruite, et à jamais instable. Elle peut être sympa, vous inspirer de la pitié, vous pouvez avoir de l’affection pour elle … mais si vous avez un minimum de respect pour vous-même et pour votre future descendance, elle ne doit jamais devenir la mère de vos enfants.
  • Tout usage régulier et excessif de tabac, d’alcool ou de cannabis.

Son métier

Si elle est en âge de travailler, a-t-elle un vrai métier ? Par vrai métier, il faut comprendre : une chose pour laquelle les gens vous paient, qui vous permet de gagner votre vie et qui réclame des compétences spécifiques. Elle peut être infirmière, psychothérapeute, professeur ou dame pipi … cela importe peu, au final. Évitez simplement celles qui se prétendent comédiennes, modèles, artistes de rue, influenceuses, chanteuses en formation et autres carrières qui n’en sont pas, et feront d’elle un éternel boulet, sur le plan financier et professionnel. La plupart de celles qui travaillent/militent dans un milieu associatif non établi, alternant emplois aidés et CDD à temps partiel, également. Attention aussi à celles qui travaillent dans le tertiaire pur : juristes, communicantes, politiques, pros du marketing … ce ne sont pas forcément les métiers les plus humains, ni les plus empathiques, et avoir fait ce choix de carrière peut être un signe à prendre en compte, encore qu’il soit moins critique que les autres. Néanmoins, si elle peut travailler dans le care (médecine, soin aux personnes, enseignement, etc.), c’est-à-dire dans le prolongement de son rôle naturel, c’est un bon point.

Le seul « boulet » de ce genre que vous puissiez admettre n’en est pas un : c’est si elle souhaite être mère au foyer. Ceci est un choix véritable, parfaitement envisageable pour peu qu’il corresponde également à vos aspirations, à votre vision du mariage et à vos moyens. Encore faut-il qu’elle considère ce choix comme un véritable choix professionnel : elle doit donc en ce cas savoir parfaitement cuisiner, tenir son ménage, etc.

Ses hobbies

Quels sont ses passe-temps ? De vrais hobbies de femme (yoga, couture, musique, danse, fitness, équitation, loisirs créatifs divers…) ou des hobbies de toute évidence masculins (kick boxing, rugby…) ? Idéalement, ses passe-temps devraient être des choses qui, d’une manière ou d’une autre, contribuent à l’améliorer en tant que personne, que ce soit dans son apparence (danse, sport, yoga…), dans ses compétences (poterie, cuisine…), dans sa culture générale (musées, lecture…), dans sa spiritualité et son rapport aux autres (bénévolat pour une association charitable, fréquentation d’un lieu de culte…), etc.

Boire des cocktails de pétasse et se remuer en boîte de nuit n’est pas réellement un hobby qui améliore la personne. Sniffer des trucs louches et sucer des inconnus dans des chiottes de bar, non plus. Jouer à des jeux vidéo à moitié à poil pour obtenir des tips de puceaux frustrés, non plus. Gueuler seins nus dans des manifs, pas davantage. La pratique de “danses” de type twerk ou autre ramassis d’agitations vulgaires doit également être un signe d’alerte. L’intérêt pour l’astrologie, la sorcellerie, la spiritualité new age, le channeling, le pouvoir des cristaux ou autres trucs du même genre n’est pas un bon signe : cela veut dire que son esprit rationnel est plus qu’érodé et que vous avez, selon toute vraisemblance, affaire à une idiote. Amusez-vous avec elle un soir si vous en avez envie mais ne ramenez pas ça à la maison.

Parmi les autres hobbies à risques, on peut aussi citer les teufs alcoolisées/sous acides, les road trips interminables (qui ne sont le plus souvent que des marathons du sexe avec les inconnus les plus divers), les séjours durables dans certains pays (une jolie occidentale qui a passé plusieurs mois à Dubaï sans raison professionnelle valable a de considérables chances de s’y être prostituée, par exemple), etc.

Sa féminité

Est-elle sensible, féminine, douce, avec à la fois assez de caractère pour ne pas vous ennuyer et assez de soumission pour ne pas vous dégoûter ? Porte-t-elle des vêtements féminins ou se fringue-t-elle comme un garçon manqué ? Croit-elle aux fariboles gender ? En bref : est-elle prête à comprendre que dans un mariage, chacun a son rôle et doit l’assumer ? Et surtout : est-elle heureuse d’être une femme ? C’est là la clef de presque tout.

Son tableau de chasse

Combien de partenaires sexuels avant vous ? Oui, ça compte. Idéalement, elle devrait en avoir eu trois ou moins. Selon son âge, vous pouvez considérer qu’un partenaire par an, à partir de 18 ans, ça reste acceptable. Au-delà, laissez tomber, surtout si elle est jeune. Nous ne parlons pas ici d’une petite copine, mais bien de la mère de vos enfants. Si vous souhaitez que votre relation tienne sur le long terme, il est impératif qu’elle n’ait pas eu trop de partenaires sexuels. La raison en est simple : la stabilité d’un mariage est directement corrélée au nombre de partenaires passés de la femme. Que l’homme ait connu une, dix ou cent femmes avant son mariage ne change rien. En revanche, une femme qui a connu de nombreux hommes est bien plus susceptible de divorcer. Plus prosaïquement : une fille de vingt ans qui a déjà eu plus de dix partenaires est une fille psychologiquement détruite. C’est triste mais c’est ainsi. Elle ne le sait pas forcément mais elle est devenue incapable, sauf thérapie de long terme ou miracle, de toute relation durable et équilibrée.

Quoi qu’elle vous dise de son tableau de chasse passé, partez cependant du principe qu’elle vous ment.

Sa situation maritale et familiale, ainsi que son entourage

Bien entendu, vous la voulez célibataire. Et bien entendu, vous la voulez sans enfants. Une mère célibataire est une femme qui a déjà commis pas mal de conneries par le passé et s’est déjà trompée au moins une fois sur le choix d’un partenaire. Bien entendu, si vous avez un complexe du sauveur ou que vous vous sentez une âme de Chevalier Blanc, ça peut rester une option. Mais avez-vous vraiment envie de passer le reste de vos jours à supporter l’ombre d’un autre, sans compter ses éventuels démêlés avec elle ?

Par ailleurs, elle doit bien s’entendre avec sa famille. Et vous devez également bien vous entendre avec. Vos beaux-parents sont les futurs grands-parents de votre descendance : demandez-vous si vous avez envie qu’ils contribuent à l’éducation de vos gosses. Souvenez-vous également que, dans trente ans, votre compagne sera le portrait craché de sa mère aujourd’hui : vous sentez-vous capable de vieillir aux côtés d’une femme de ce type ?

Prêtez également attention à son entourage : quelques amies sont une chose normale et saine ; une horde de potes, parmi lesquels un certain nombre de copines toxiques, des ex « avec qui elle s’entend bien » et des compagnons de biture, en revanche, c’est très mauvais signe. Mauvais signe également : l’absence absolue d’amis, ou encore le fait qu’elle parle de tous les gens qu’elle a connu par le passé comme des salauds, des ingrats ou autres. Si elle est fâchée avec tout le monde, c’est que le problème, c’est elle.

Son état psychologique

Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant : les dingues sont à fuir. Elles peuvent être excitantes sur l’instant, flatter votre côté sauveur ou être de véritables bombes au plumard. Mais elles sont absolument impropres à la formation d’un couple durable.

Ses croyances

Il est capital qu’elle croie en quelque chose. Pas forcément en Dieu, et pas forcément dans le vôtre, de Dieu. Mais quelque chose. Des principes, des valeurs précises, un code moral, la nation, la lutte des classes … on ne parle pas ici d’une vague sympathie mais d’une croyance profonde, enracinée. Car ces croyances sont structurantes et donnent à l’individu des bases solides pour son existence. Bien entendu, si ses croyances sont les mêmes que les vôtres, c’est mieux, beaucoup mieux : cela contribuera à renforcer votre mariage. Mais même si ça n’est pas le cas, un ensemble de principes et de lois morales personnelles ne peut pas faire de mal.

Toujours au chapitre des croyances : il n’est pas si grave qu’elle affiche une idéologie féministe a priori. La plupart des jeunes femmes occidentales ont, de toute façon, subi un lavage de cerveau qui leur a fait croire que le féminisme était inévitable et dans leur intérêt, voire qu’une femme non-féministe est nécessairement une femme soumise, docile et stupide. Inutile, donc, de lui en vouloir pour la propagande subie. Ce qui est plus grave, c’est qu’elle y croie. Si elle vous parle du patriarcat, d’oppression systémique ou de théorie du genre, c’est qu’elle est atteinte. Là encore, ce n’est pas forcément grave : les trois quarts de celles qui en parlent ne savent pas, en réalité, définir ces concepts. Ce ne sont pour elles que des mots creux, des idées qu’elles seraient bien incapables de justifier ou de défendre. Rien de vraiment grave, ni de vraiment définitif, donc. Si en revanche vous avez affaire à une militante convaincue, c’est une autre paire de manches. Là encore, ça peut être ludique pour un soir. Mais fondamentalement, vous avez affaire à une personne qui est incapable d’accepter le réel comme il est, qui selon toute vraisemblance déteste son corps de femme, a un sérieux problème avec son père et est probablement une sale gosse trop gâtée ou une hystérique. Dans tous les cas, elle finira seule et se fera, après sa mort, dévorer par ses chats.

Les circonstances de votre rencontre

Si vous vous êtes rencontrés sur Tinder, c’est un coup d’un soir. Si vous vous êtes rencontrés sur n’importe quel autre site de rencontre ou en boîte de nuit, c’est à 90% de chances un coup d’un soir aussi. Si vous vous êtes rencontrés au club de sport que vous fréquentez tous les deux, à l’église, à la bibliothèque ou autre lieu dont la seule fréquentation témoigne, déjà, d’une qualité physique, psychologique, intellectuelle, culturelle ou spirituelle minimale, c’est un très bon point.

Votre sexualité (surtout le premier soir)

Les coups de foudre, ça arrive. Plus souvent qu’on ne le pense. Mais s’il s’est passé moins de 24 heures entre votre première rencontre et le moment où vous avez enlevé sa culotte, cette fille est un coup d’un soir. Celle qui le fait entre dans l’une des catégories suivantes :

  • Les filles si peu sûres d’elles-mêmes qu’elles pensent devoir baiser pour conserver l’attention d’un homme qui les attire.
  • Les filles si peu maîtresses d’elles-mêmes qu’elles cèdent à la tentation comme on cède à la gourmandise en passant devant une pâtisserie.
  • Les filles si peu respectueuses d’elles-mêmes qu’elles mettent leur plaisir au-dessus de leur dignité et n’estiment pas que vous ayez à faire vos preuves, ni à mériter d’entrer dans leur lit.

Bien entendu, ce signe d’alerte devient plus flagrant encore selon ce que vous avez au juste pratiqué. Au-delà de cela, quelles que soient vos pratiques, positions et le détail de vos réjouissances, si elle a ne serait-ce que vaguement émis l’idée de baiser sans capote le premier soir, vous pouvez directement la cataloguer dans la section « dangereuse irresponsable » (et refuser sa proposition, cela va de soi).

Et vous ?

C’est bien joli, de mettre en place des critères d’évaluation pour ces dames, mais qu’en est-il de vous ? Êtes-vous en mesure de lui proposer quoi que ce soit d’intéressant ? Avez-vous ce qu’il faut pour prétendre former un couple ou établir une famille ? Il est important de se souvenir qu’un rapport de couple est et reste, fondamentalement, un rapport transactionnel. De même que si votre partenaire n’a rien d’autre à vous offrir qu’un accès à ses organes génitaux, elle ne vaut pas la peine que vous vous intéressiez à elle, il vous faut vous demander ce que, vous-même, êtes capable d’apporter au couple. Les questions suivantes doivent, en particulier, retenir votre attention :

  • Votre âge : si vous avez moins de trente ans, il est peu probable que vous soyez assez mûr pour former un couple durable, ou même que vous en ayez réellement envie. Ne tombez pas dans le piège du couple-confort, ni du couple-parce-que-j’ai-peur-de-me-retrouver-seul-sinon. Vous avez le temps, et besoin de ce temps pour grandir et vous développer. Souvenez-vous que plus le temps va passer, plus la VMS de votre partenaire va se dégrader, alors que la vôtre, au moins jusqu’à 45 ans, va augmenter. Êtes-vous prêt à cela ?
  • Votre logement : que vous soyez propriétaire ou locataire importe peu, du moment que vous avez un logement à vous. Si vous habitez chez vos parents ou en colocation, vous pouvez avoir des petites copines mais vous n’êtes pas en mesure de vivre en couple.
  • Vos revenus : partez du principe que votre couple ne sera jamais stable si vous n’êtes pas au minimum dans la même catégorie de revenus que votre compagne. Un emploi stable et/ou des revenus corrects sont une nécessité. L’hypergamie est une réalité.
  • Votre stabilité émotionnelle : vous sentez-vous capable d’être présent tous les jours aux côtés d’une personne émotionnellement plus fragile que vous et de jouer un rôle stabilisateur dans sa vie ?
  • Votre désir d’avoir des enfants dans un avenir proche : si vous ne comptez pas faire des gosses à cette fille dans les deux ans qui viennent, ne vous mettez pas en couple avec elle. C’est aussi simple que cela. Vous perdriez votre temps et vous lui feriez perdre le sien, ce qui est plus grave encore, sa date de péremption arrivant bien plus tôt que la vôtre.
  • Votre vécu : avez-vous assez vécu ? Avez-vous fait les voyages que vous souhaitiez faire ? Vécu les expériences que vous vouliez vivre ? Bon nombre de vos objectifs personnels ne seront plus réalisables une fois que vous aurez une famille et des enfants. Assurez-vous que vous n’en serez pas frustré et que vous ne reporterez pas cette frustration sur votre femme et vos enfants.

Créer une famille est aujourd’hui plus difficile que jamais. Non seulement du fait de la dégradation de la qualité générale des femmes, mais aussi du fait de l’infantilisation globale des hommes. Nous sommes les produits d’une société de l’individualisme et du nombrilisme, de la jouissance immédiate et d’un rapport à l’autre qui n’est, le plus souvent, qu’un rapport de consommation. Trouver une partenaire fiable est un défi. Mais être capable, en tant qu’homme, d’assumer son statut de pater familias l’est tout autant.

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