Avec ce premier article consacré au racisme, nous inaugurons une nouvelle catégorie de sujets, baptisée Penser juste. Il nous semble en effet important, en ces temps de grande confusion intellectuelle et d’abrutissement généralisé, d’amener à nos lecteurs un peu de grain à moudre et matière à réflexion. Le racisme est un sujet délicat, et il est probable qu’on ne se fera pas que des copains. Mais c’était sans doute le meilleur sujet pour lancer cette rubrique.
Racisme : la définition du dictionnaire
Partons du Larousse. Il donne deux définitions pour le terme racisme :
- Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie.
- Attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes
Ces définitions méritent qu’on s’y attarde un brin. En effet, elles comprennent plusieurs éléments intéressants. Pour le Larousse, il faut donc, pour qu’il y ait racisme, qu’il y ait croyance en une hiérarchie entre les groupes humains et éventuellement que cette croyance implique un comportement particulier. Il peut aussi falloir qu’une attitude hostile soit manifeste.
L’organisation Human Rights donne une définition du racisme au sens strict assez proche : Les idéologies qui classent l’être humain en différentes races biologiques comportant des caractéristiques mentales génétiques et qui dressent une hiérarchie de ces «races biologiques» sont considérées comme racistes. Là encore, on voit les deux éléments essentiels : le fait de séparer les humains en groupes biologiques distincts et le fait de tirer de cette distinction une hiérarchie.
En revanche, la définition du racisme au sens large de cette même organisation pose problème : Le racisme comprend des idéologies et des pratiques basées sur la construction de groupes sociaux, classés selon leur origine et leur provenance, auxquels sont attribuées des caractéristiques collectives évaluées implicitement ou explicitement et considérées comme difficilement modifiables, voire pas du tout. Si on applique cette définition, alors tout est raciste : dire des Noirs qu’ils ont la peau sombre et que, sauf cas de michaeljacksonite aigüe, ils l’auront toujours, c’est, d’après cette définition, être raciste.
Wikipedia nous fournit une approche sans doute plus facile à comprendre et à appliquer : Le racisme, idéologie partant d’un postulat d’existence de races au sein de l’espèce humaine, considère que certaines catégories de personnes sont globalement supérieures à d’autres sous tel ou tel aspect. Cette idéologie est en théorie distincte d’une simple attitude d’hostilité ou de sympathie systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes, qui ne relèverait que des goûts de chacun et dont nul n’a à rendre compte ; cependant des difficultés se révèlent si ces préférences particulières se traduisent en choix professionnels sur une autre base que celle de la compétence. Là encore, on voit les piliers du racisme : la distinction, la hiérarchisation et le fait que cette hiérarchisation ait une influence sur le réel. On notera au passage avec un sourire le petit en théorie, ajouté sans doute par un contributeur bien-pensant, afin de nuancer la deuxième phrase.
Tout cela nous donne déjà une bonne base de réflexion. On peut en tirer quelques notions importantes quant à ce qui est raciste, ce qui ne l’est pas, et ce que l’on a (encore) le droit de croire et de penser.
Une opinion n’est pas un délit
Contrairement à ce qu’affirme la LICRA, le racisme est avant tout une question d’opinion personnelle. Il ne devient délictuel que lorsque cette opinion entraîne des actes réels (qu’ils soient ou non violents; il peut s’agir de paroles). Ces actes, de plus, doivent, pour qu’on puisse parler de délit, avoir un impact sur la société, que ce soit à un niveau professionnel, idéologique, politique ou autre.
Les préférences personnelles, ce n’est pas du racisme
Ne pas être attiré physiquement par les représentants de tel ou tel groupe humain ne relève pas du racisme : en effet, il ne s’agit là que de goûts personnels. Le fait que vous n’ayez pas envie de coucher avec les femmes (ou les hommes) qui ont telle ou telle caractéristique physique a à peu près autant d’importance que le fait que vous aimiez ou n’aimiez pas la tarte aux fraises : pour vous, ça peut être important. La société, par contre, a le devoir de s’en contrefoutre. De la même manière, ne pas aimer le zouk ou le raï ne fait pas de vous un affreux méchant raciste. Tant que vous n’appelez pas à l’extermination des amateurs, et que vous ne leur gueulez après que lorsqu’ils mettent leur musique à fond à deux heures du mat’, vous êtes juste quelqu’un qui préfère la bonne musique et aimerait bien dormir.
Remarquer des différences, ce n’est pas du racisme
A moins d’être aveugle, on remarque toujours le fait qu’une personne appartient à un groupe ethnico-racial défini. Ceux qui prétendent qu’ils ne le remarquent pas ou n’y prêtent aucune attention sont des menteurs et des hypocrites.
Le patriotisme, ce n’est pas du racisme
Il y a racisme dès lors qu’un groupe ethnique particulier est discriminé. En revanche, une attitude particulière (pas nécessairement hostile, d’ailleurs) envers des gens ne partageant pas, par exemple, votre nationalité, ce n’est pas du racisme : la nationalité, en effet, est un critère objectif, qui ne concerne aucunement l’identité biologique d’une personne mais bien son identité sociale et politique. Un parti qui, par exemple, voudrait interdire l’accès à certaines aides sociales aux personnes de nationalité étrangère, ne serait pas pour autant nécessairement raciste : en effet, la loi s’appliquerait sur des critères légaux objectifs, à toutes les personnes dans cette situation, sans distinction selon la couleur de leur peau ou leur origine ethnique. On peut critiquer une telle mesure pour des raisons humanitaires, morales ou autres. Mais on ne peut pas y voir de racisme au sens strict, puisqu’une telle loi s’appliquerait sans distinction d’ethnicité.
De même, celui qui vénère et vante les mérites de son coin de terre n’a pas à être considéré comme raciste. Celui qui aime son pays, son mode de vie, sa religion, voire son ethnie, non plus. On peut même aller plus loin : celui qui méprise les autres pays, modes de vie, religions, ethnies, n’est pas non plus raciste, tant qu’il fait cela sans son coin et sans emmerder personne.
Ne pas aimer ses ennemis, ce n’est pas du racisme
Seul Jésus est capable d’aimer absolument ses ennemis. Pour les simples mortels, c’est un peu plus compliqué. Quand un mec a pris l’habitude de vous tirer dessus, de vous bombarder, de tuer votre famille et de détruire votre maison, vous avez tendance à le haïr, c’est humain. Et vous avez également tendance à vouloir lui rendre la pareille. Doit-on considérer comme racistes les Poilus qui, dans les tranchées de la Grande Guerre, traitaient de Boches les Allemands ? Et que dire, en ce cas, des Résistants durant la Seconde Guerre Mondiale, qui ont eu à l’égard des occupants une attitude pour le moins xénophobe ? Léonidas, aux Thermopyles, était-il un méchant raciste ? Dans des cas comme celui-ci, il y a bien haine, il y a bien actes violents. Mais il n’y a pas pour autant, nécessairement de classification hiérarchique. Ce n’est donc pas, stricto sensu, du racisme.
Critiquer une idéologie, ce n’est pas du racisme
Il n’y a pas de racisme anti-musulman, pas plus qu’il n’y a de racisme anti-chrétien, anti-communiste, ou anti-végétarien. Attention : il peut bien entendu y avoir des attitudes hostiles. Mais le racisme s’applique aux identités biologiques, pas aux identités idéologiques. Une religion, un courant politique, un courant moral … tout cela relève du choix personnel. On ne choisit pas la manière dont on est éduqué mais on peut toujours choisir ce qu’on fait de cette éducation, si on y adhère ou si on la rejette. Une idéologie est et doit toujours être critiquable. Une pratique religieuse aussi.
Critiquer une attitude, ce n’est pas du racisme
L’immense majorité des gens qui ont poussé à la roue pour que Black M soit exclu des cérémonies du centenaire de la bataille de Verdun n’en avaient rien à fiche de la couleur de sa peau. Leur problème, c’était qu’il s’agissait d’un rappeur vulgaire et francophobe, qui n’était donc pas à sa place dans une cérémonie officielle et patriotique. Si un ténor Noir avait été invité pour chanter une Missa Solemnis ou un Te Deum, personne n’aurait trouvé à y redire. En revanche, quand vous avez chanté pour cracher sur cette conne de France (et que vous n’avez été ni poursuivi ni condamné pour cela, d’ailleurs), il ne faut pas vraiment vous étonner de ne pas être le bienvenu aux cérémonies patriotiques et que les gens acceptent mal que de l’argent public parte dans votre poche. C’est aussi simple que cela.
Des exemples comme celui-ci, il en existe des centaines, et on y est confronté quasiment tous les jours. Or, dire d’un con qu’il est un con, c’est certes une insulte, mais elle n’est pas nécessairement raciste. Combien de fois, au quotidien, vous sentez-vous obligé, avant de critiquer tel ou tel, de commencer vos phrases par Je n’ai rien contre les… ? Souvent, trop souvent. Le racisme est devenu un argument pour rendre inattaquables, inaccessibles à la critique, certaines catégories. Mais voir du racisme partout, c’est bien souvent se tromper de cible : en France, la grande majorité des gens n’ont rien en particulier contre les Noirs ni contre les Arabes, par exemple ; en revanche, ils n’aiment ni les petits mecs qui se comportent comme des racailles, ni les revendications identitaires.
Plus généralement, le type, quelle que soit son origine, qui adopte le look “racaille” et se plaint ensuite de discrimination est un cas qui prête toujours à sourire. Ce look étant associé, dans l’esprit de la plupart des gens, à la délinquance, à la violence, au trafic de drogue, ou même, sans aller jusque là, à des comportements vulgaires et incivils, comment s’étonner ? Quand on se déguise en criminel, qu’on le soit ou pas, il faut s’attendre à ce que les gens vous regardent comme tel. Si vous n’êtes pas encore convaincu que cette hostilité est sociale et non ethnique, demandez-vous qui a le plus de chance d’être bien reçu et de laisser une bonne impression dans un dîner en ville : un Noir poli, cultivé et bien élevé habillé en costard ou un Blanc gueulard et grossier, puant le joint et la sueur, en total look kassos ? Il y a d’ailleurs une vidéo de Gad Elmaleh qui résume assez bien la situation. Croyant dénoncer le racisme ambiant, il met en scène, à son corps défendant, la réalité des choses : les gens se fichent complètement de l’origine ethnique réelle de ceux qu’ils côtoient. Ce qu’ils jugent, c’est leur attitude, la façon dont ils s’habillent et se comportent, etc.
La discrimination positive et la parité, c’est du racisme
Faire de la discrimination positive à l’égard d’une population donnée, c’est une forme de racisme. En effet, la discrimination positive est un acte précis, consistant à privilégier un groupe au détriment des autres dans le cadre, par exemple, d’une embauche. Cette discrimination est basée sur la croyance en l’infériorité de ce groupe dans un cadre précis (par exemple : sur le marché du travail). On a donc bien affaire à une idéologie raciste, puisqu’elle répond aux trois critères : distinction, hiérarchisation, acte.
Face aux réclamations incessantes concernant les pourcentages de telle ou telle ethnie dans les médias, la politique ou autres, une question est à se poser : est-ce anormal, dans un pays démographiquement très largement dominé par un groupe défini, que ce groupe soit sur-représenté ? Est-ce anormal que les groupes minoritaires soient moins visibles ? Trouvez-vous scandaleux le “manque de diversité” au sein, par exemple, du gouvernement guinéen ? Et que dire du gouvernement vietnamien ?
Vouloir qu’il y ait, au sein de l’Assemblée, des conseils d’administration des entreprises ou simplement du personnel, un pourcentage minimum de femmes, de Noirs, d’Asiatiques ou de Berrichons, c’est du racisme. En effet, cela implique, comme la discrimination positive, que les membres de ces groupes humains particuliers n’ont pas les capacités de gagner leur place par leurs seuls mérites et qu’il faut donc que la loi les y aide. Là encore, on a distinction, hiérarchisation et acte. Selon cette même logique, on devrait, aux Jeux Olympiques, laisser quelques mètres d’avance aux coureurs Blancs au 100 mètres, et ce afin d’égaliser les chances de chacun…
La promotion du métissage, c’est du racisme
Ah comme c’est beau, le métissage ! Il y a même eu des événements officiellement organisés, notamment dans des écoles, pour le promouvoir et expliquer à quel point c’est merveilleux. Il s’agit là d’une attitude raciste. La triade distinction-hiérarchisation (on croit que le métis est supérieur ou plus souhaitable, pour une raison ou une autre), puis acte (on organise des événements pour le célébrer et l’encourager) est bien présente. Imaginez une seconde qu’une école ait organisé la même chose pour célébrer les beautés des blonds aux yeux bleus et de la pureté raciale … nul n’aurait manqué de trouver cela raciste. Pourtant, quand c’est l’inverse, et qu’on encourage donc, à terme, à l’extinction des ethnies actuelles, soudain, dans le langage médiatique, ça n’est plus raciste. Étrange, non ?
En fait, la seule attitude réellement républicaine et égalitaire, en un cas comme celui-ci, aurait été de simplement interdire la manifestation et d’expliquer que la République juge ses citoyens à leurs actes et à leurs capacités, pas à leur ethnicité. Car si on considère la mixophobie (l’opposition idéologique au métissage racial) comme faisant partie du racisme, il faut en ce cas faire de même pour la mixophilie. On pourrait d’ailleurs très bien étendre la logique à d’autres sujets : si vous êtes un méchant raciste pour le simple fait que vous préférez vous reproduire avec quelqu’un de votre groupe (chose qui, fondamentalement, ne concerne que vous et votre partenaire), alors vous êtes un sale homophobe si vous n’avez pas envie d’avoir des rapports sexuels avec quelqu’un du même sexe que vous.
La repentance coloniale, c’est (en partie) du racisme
Cette attitude, qui consiste à réclamer aujourd’hui à des gens qui n’y sont pour rien des réparations pour des actes commis par leurs ancêtres, a quelque chose non seulement de profondément indécent, mais également de raciste. On fait en effet une distinction entre les êtres humains selon des critères de naissance (descendants des bourreaux / descendants des victimes), on hiérarchise, on étend au passage à outrance (tous les Blancs seraient des descendants de bourreaux, sans exception, même ceux qui ne sont pas originaires de pays colonisateurs; tous les Noirs seraient des descendants de victimes de l’esclavage, sans exception, même ceux nés en Afrique, alors même que, par définition, les descendants d’esclaves vivent au Nouveau Monde; en Afrique, ce sont les descendants de ceux qui ne sont pas partis à travers l’Atlantique, parmi lesquels un certain nombre étaient les trafiquants qui ont vendu leurs voisins aux Blancs) et on demande des actes (en l’occurrence des réparations financières).
Si on devait appliquer ce genre de principe, on ne pourrait pas, sauf à se montrer raciste en ne l’appliquant qu’à certains groupes, ne pas l’appliquer à tout, à chacun, à chaque élément historique. Du coup, il faudrait dresser des factures précises … les Italiens, ils nous doivent combien, pour la Guerre des Gaules ? Est-ce que ça équivaut ou non aux expéditions françaises en Italie pendant la Renaissance ? Et la campagne d’Italie de Bonaparte, est-ce que ça nous crée une dette ? Ou est-ce que c’est finalement eux nous doivent du blé pour Magenta et Solferino ? Et tant qu’on y est, combien nous doivent les Britanniques pour la Guerre de Cent Ans ? Et les Algériens, pour des siècles de piraterie barbaresque ? Les Belges, pour les Matines de Bruges ? Et la grande Peste Noire (un tiers de la population européenne qui y passe, tout de même), introduite en Occident par les Mongols qui s’en sont d’abord servis comme arme bactériologique contre les Génois … de qui faut-il exiger un chèque ?
Une telle comptabilité n’est pas seulement impossible : elle est absurde. Et réellement raciste, puisqu’elle suppose que les lointains descendants doivent porter la responsabilité des actes de leurs ancêtres. Or, dans nos systèmes, si votre père commet un crime, c’est lui qui va en taule, pas vous. On peut en revanche comprendre les demandes de réparations pour les crimes récents : ceux pour lesquels il est encore possible de trouver de la famille directe, pour lesquels on peut encore restituer un bien, rétablir une identité, etc. C’est par exemple le cas pour les victimes juives du nazisme (encore que … le temps passe, et ce sera de moins en moins le cas d’année en année). Force est toutefois de constater que de telles choses ne sont pas possibles, par exemple, pour les descendants des victimes du pogrom d’Odessa, en 1821, ni pour ceux des expulsés d’Espagne de la Renaissance. Et il serait bon de fixer une date limite au-delà de laquelle plus aucune réclamation ne sera recevable (80 ou 100 ans après les faits, par exemple).
Tentatives d’extension
On le voit bien : la définition du racisme est une chose très précise. Il convient, comme tout autre terme, de ne pas l’employer à tort et à travers. Or, c’est exactement ce que font certains groupes à l’heure actuelle, qui prétendent en modifier le sens en déclarant que le racisme serait une forme de système politique dans lequel une ethnie en particulier est discriminée. C’est là la définition de l’apartheid ou de la ségrégation, pas celle du racisme. Ce glissement de sens leur permet cependant, en changeant le sens du mot, de prétendre qu’il n’y a pas de racisme anti-Blancs (ce qui est faux, même au regard de leur propre définition : voir l’exemple des fermiers Blancs du Zimbabwe, par exemple). Et non, le problème ne vient pas de la langue anglaise, dans laquelle le mot aurait un sens légèrement différent : la définition est rigoureusement la même qu’en langue française.
Le problème, c’est que les mots ont un sens, et que celui qui veut avoir les idées claires a intérêt à savoir de quoi il parle. Oui, le racisme existe, non il n’est pas partout, à tout instant. Il correspond à des faits précis et des actes réels. S’il peut réellement être préjudiciable à la société, il n’en est pas pour autant l’alpha et l’oméga.
Pourquoi ne pas être raciste ?
Chacun est libre de ses opinions, mais selon NeoMasculin, il est préférable de ne pas être raciste. Pas parce que c’est méchant, pas parce que c’est pas beau. Tout simplement parce qu’il vaut mieux, en général, considérer qu’on doit agir envers les autres comme on aimerait que les autres agissent à notre propre égard. C’est basique et votre maman vous disait sans doute la même chose quand vous étiez petit, mais, sans qu’il s’agisse d’une règle absolue, une telle considération constitue une base de comportement moral juste pour une vie en société apaisée. Cela ne signifie pas qu’il faille tout tolérer, bien au contraire. Cela signifie qu’on peut, et doit, juger chacun en fonction de ses capacités, ses compétences, son attitude, son idéologie : ce sont là des critères d’évaluation individuelle bien plus objectifs, plus fiables et plus justes que l’ethnie à un niveau individuel.
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