SEXE BRUTAL : OUI, ELLES L’AIMENT TOUTES

Le monde médiatique officiel, imprégné comme il l’est par le féminisme ambiant, ne vous l’avouera jamais mais c’est pourtant une vérité : les femmes, toutes les femmes (ou en tout cas les femmes hétérosexuelles) aiment le sexe brutal. 

Sexe brutal : qu’est-ce que ça veut dire exactement ?

Bien que je sois pour ma part également un adepte du BDSM, le sexe brutal ne se confond pas exactement avec cette pratique. On entend par sexe brutal le fait, pour l’homme, de dominer physiquement sa partenaire durant l’acte, de la diriger, de montrer son contrôle sur elle en lui agrippant le cou ou les cheveux, ou encore, tout simplement, de ne pas lui demander son avis. Bref : ne pas être un gentil garçon, bien élevé, bien comme il faut, qui la traite comme une princesse au lit, fait exactement tout ce qu’elle lui dit de faire, et, sans vraiment qu’il sache pourquoi, ne parvient jamais à la faire jouir.

Le fantasme du viol

L’essence du sexe brutal réside dans sa ressemblance avec un viol. Or la plupart des femmes fantasment sur le viol. Parfois à leur corps défendant, et parfois même celles qui ont déjà été réellement violées. La raison en est simple : un viol, c’est un acte sexuel dans lequel :

  • le mâle est physiquement supérieur à elles, ce qui démontre une haute VMS
  • le mâle se montre brutal et physiquement dominant, ce qui dénote une virilité classique et assumée
  • le mâle est assez attiré par elles pour se montrer déraisonnable et prendre des risques considérables, juste pour coucher avec elles

En réalité, à bien des égards, le sexe brutal est un viol contrôlé : un rapport sexuel dans lequel on ne demande pas son avis à la femme, mais qu’elle sait pouvoir interrompre à tout instant, parce qu’elle a confiance en vous et sait bien que si elle vous demande d’arrêter, vous le ferez. Elle sait aussi que vous mettrez une capote, ne lui casserez pas réellement la gueule, etc. Bref : c’est le beurre et l’argent du beurre, le fantasme sans le risque du fantasme. De plus, le sexe brutal provoque chez la femme un sentiment de possession, d’appartenance, qui n’est pas négligeable.

Ce qui arrête en général les femmes et les empêche de franchement demander que vous soyez brutal et dominant, c’est la peur de passer pour une trainée et/ou celle d’avoir mal. A vous de faire en sorte que ces peurs s’éloignent.

Un pas après l’autre

Si vous sentez que votre copine du moment pourrait apprécier le sexe brutal mais ne peut ou ne veut pas vous en parler (ce qui est normal : après tout, si on vous dit « Viole-moi », ce n’est plus un viol…), cela signifie que vous allez devoir prendre les choses en main. Mais n’allez pas trop vite : il s’agit ni de faire mal, ni d’effrayer la bête. Vous devez donc procéder un pas après l’autre, avec une tendre fermeté. Vous pouvez par exemple commencer par lister une dizaine de pratiques qui, à votre avis, pourraient correspondre à des pratiques que vous apprécieriez toutes les deux, en combinant pratiques soft et pratiques plus hard. En voici un exemple :

  • Changer de position durant l’acte sans lui demander son avis
  • Lui saisir les cheveux durant l’acte
  • Lui saisir les poignets et la maintenir en position durant l’acte
  • Lui maintenir la tête quand elle vous suce
  • La saisir à la gorge durant l’acte
  • La prendre soudainement, sans lui demander son avis et sans préliminaires (de préférence à une heure inhabituelle), en la laissant à demi vêtue (par exemple en se contentant de la renverser sur un coin de table, de remonter sa jupe et d’écarter sa culotte)
  • Éjaculer sur son visage ou dans sa bouche
  • Claquer bruyamment ses fesses, durant l’acte ou en tant que préliminaire
  • Etc.

Commencez par les actes les plus doux et les plus faciles. Notez ses réactions. Si vous rencontrez un refus immédiat et obstiné, pas la peine d’insister : ça n’est pas du tout son truc. Si elle suit le mouvement et semble apprécier, continuez, et, lors du prochain rapport, apportez une autre « amélioration » (par exemple, si vous la saisissiez déjà par les cheveux, commencez en plus à l’accrocher à la gorge). Et ainsi de suite : petit à petit, vous découvrirez ce qu’elle estime être acceptable et pourrez, doucement, l’amener de plus en plus loin. Inutile de presser les choses : vous ne feriez que la braquer et pourriez bien tout gâcher.

Une règle absolue : quoi que vous tentiez et quoi qu’elle vous dise, ne vous excusez jamais. Acceptez ses craintes, ses refus ou ses blocages mais ne vous justifiez pas du fait de souhaiter lui faire telle ou telle chose : votre désir est légitime. La seule chose qui ne l’est pas serait de le lui imposer si elle est contre.

Les bénéfices du sexe brutal

Outre le pur et simple plaisir qu’il vous procure, une pratique brutale et dominante de votre sexualité de couple n’est pas sans avantages. En effet :

  • Le sexe brutal crée un sentiment d’appartenance chez la femme
  • Il la maintient dans un état de soumission qu’il est intéressant d’entretenir
  • Il vous fait vous rendre compte de la nature véritable des femmes, de ce qu’elles souhaitent par-dessus tout et de ce qui les fait jouir. On ne les regarde plus de la même manière ensuite.

Limites

La limite est évidente : c’est le refus. Si votre partenaire dit non, c’est non. En tout cas non pour aujourd’hui, non pour l’instant. Cela ne veut pas dire qu’elle refusera toujours, et réessayer une prochaine fois peut être une bonne idée. Mais en tout cas pour l’instant, acceptez son choix et cessez ce que vous êtes en train de faire. C’est une règle absolue, qui ne connaît aucune exception.

Quoi qu’il arrive également, ne faites rien qui mette votre partenaire en danger. Et si vous voulez aller plus loin que la simple brutalité et vous attaquer au BDSM, sachez où vous mettez les pieds. Nous traiterons de ce sujet dans un prochain article.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*